Les amendements de Gérard Longuet pour ce dossier

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Monsieur le ministre, je voudrais poser un principe simple : ce débat sur les retraites est constant. Aujourd’hui, vous proposez à notre pays de franchir une étape importante, décisive…

… mais le besoin de rendez-vous sera constant car les problèmes de notre société posés en amont de la cessation d’activité ne pourront pas être réglés par la seule surcharge des régimes de retraite. Ce que nous ne réglons pas en amont, nous le retrouvons en aval et l’aval ne peut pas supporter les faiblesses de notre pays.

M. Gérard Longuet. C’est la raison pour laquelle seule une vision globale de notre société permettra d’équilibrer durablement les régimes de retraite, et non pas la surcharge d’un système qui ne pourrait répondre de ce que nous n’aurions pas su faire pour les personnes âgées et pour les handicapés ou en ce qui concerne la pénibilité subie par l...

M. Gérard Longuet. … ou encore au profit d’un aspect qu’il ne faut pas négliger, la liberté individuelle dans la conduite de sa carrière, qui explique que certains se retrouvent, en effet, l’âge venu avec une retraite moins importante.

M. Gérard Longuet. Cher collègue About, vous avez évoqué la réforme systémique. Aujourd’hui et à cet instant, elle n’est pas à l’ordre du jour. Mais vous avez raison de poser d’une façon claire le principe de l’exigence absolue de la réflexion systémique.

La réflexion aujourd’hui est paramétrique, parce qu’il y a une urgence absolue. Cependant, la réflexion systémique est un devoir collectif car nous devons assurer sur le long terme un équilibre tenant compte de la diversité des modes de vie et du libre arbitrage de nos compatriotes, dès lors qu’ils ont été suffisamment informés en amont des ris...

Mes chers collègues, en conclusion et pour ne pas alourdir un débat qui durera plusieurs jours et sans doute plusieurs nuits et qui permettra à chacun d’aller au fond de ses convictions, j’évoquerai trois certitudes.

C’est le système par points qui est une véritable répartition car c’est bien l’argent d’un instant qui revient sur la dépense d’un instant. Or, nous sommes dans une équivoque française dont nous avons le secret, où nous voulons faire un régime par répartition dans la logique des droits, mais d’un système par capitalisation dans les revendicati...