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Mme Hélène Luc. Je voudrais d'abord répondre à M. de Rohan. Heureusement que personne n'a le monopole de la jeunesse ! Parce que la jeunesse est libre. Elle est capable de travailler et de dire ce qu'elle veut. N'ayez crainte, mardi prochain, vous vous en rendrez compte !
Toutes les universités, tous les jeunes seront présents, et vous allez avoir des surprises !
Je vais maintenant rappeler quelques vérités sur la situation des jeunes et les stages en entreprise...
Pourquoi cela n'aurait-il rien à voir ? Nous venons justement de parler des jeunes et de leurs difficultés ! Chaque année, trois semaines après la rentrée des classes, dans le Val-de-Marne, en liaison avec l'inspection académique, le conseil général organise des stages en entreprise pour tous les lycéens qui n'ont pas encore d'établissement sc...
Une enquête dans le Val-de-Marne a révélé que certains jeunes devaient se contenter des restes de la cantine pour pouvoir manger à midi. Le conseil général a alors décidé de verser une prestation supplémentaire aux familles afin de les aider à se nourrir.
Écoutez-moi, monsieur Gournac.
À partir de ce jour-là, le nombre de collégiens mangeant au moins un bon repas à midi a augmenté de 38 %.
Tous ces jeunes font partie des nouveaux pauvres, dont Martin Hirsch nous a parlé. Ces enfants en lycée professionnel, qui partent souvent très tôt le matin, car ils habitent loin, ne mangent pas à midi. Entendez cela ! Mes chers collègues, vous n'avez pas non plus le monopole de l'entreprise.
Dans les départements et les communes que nous dirigeons, renseignez-vous auprès du responsable départemental du MEDEF, par exemple celui du Val-de-Marne ou de Seine-Saint-Denis, et ils vous diront ce que font les conseils généraux pour faciliter la venue des petites entreprises, les aider à s'installer ou créer avec elles des partenariats dans...
Vous n'allez pas recommencer ! On dit ce qu'on a à dire !
Non seulement la majorité sénatoriale ne participe au débat, mais, maintenant, c'est aussi le cas du ministre !
Non, vous n'avez pas répondu sur les débits de boissons !
En abaissant l'âge de l'apprentissage à quinze ans, au lieu de seize ans actuellement, le Gouvernement a habilement trouvé le moyen de permettre aux jeunes apprentis de travailler non seulement la nuit, mais également le dimanche, et ce dès l'âge de quinze ans ! Nous avons, dans nos précédentes interventions, dénoncer cette situation, notammen...
Mme Hélène Luc. Je pensais qu'il s'excuserait, mais il ne l'a pas fait !
Ce texte mettant en oeuvre l'apprentissage junior ne fait que dévaloriser un peu plus l'apprentissage et les enfants qui suivront cette voie. Le Gouvernement cherche à écarter le plus tôt possible de l'enseignement général des enfants qu'il considère comme des cas désespérés n'ayant pas le droit à l'acquisition des savoirs dans les mêmes condit...
Je conclus, monsieur le président ! Car nous avons des ambitions pour eux ! Nous les encourageons à devenir de bons ouvriers, car c'est un beau métier. Mais quand ils préparent un CAP ou un BEP, ils ont des difficultés à trouver un stage en entreprise. Vous le savez, monsieur le ministre, et peut-être nous répondrez-vous sur cette question pré...
Mme Hélène Luc. C'est pourquoi, mes chers collègues, je vous demande de voter cet amendement.
C'est que nous sommes objectifs !
Nous ne pouvons pas discuter ! Vous nous en empêchez !