Mais la cohérence fait également défaut à nos collègues de l’UDI-UC.
En première lecture, d’après ce que j’avais cru comprendre, ils avaient souhaité, dans un premier temps, s’abstenir sur la première partie du projet de loi de finances, avant de décider finalement de voter contre. Et voilà qu’en nouvelle lecture ils en reviennent à leur position initiale !
M. Arthuis avait déclaré qu’il ne voulait pas voter contre la première partie car il estimait que « le Sénat a une contribution essentielle à apporter en matière d’économies de dépenses, qui viennent en discussion en deuxième partie. » Mais, si la discussion n’a pas eu lieu, c’est parce que son groupe a finalement décidé, à la veille du vote sur l’ensemble de la première partie, de voter contre. Certes, on a le droit de changer d’avis ; mais, en l’occurrence, il s’agit aujourd’hui du même texte. Comme nous l’enseigne un adage qui ravira M. Marini et les nombreux latinistes – je pense à notre collègue Edmond Hervé – siégeant sur les travées de la gauche : Nemo auditur propriam turpitudinem allegans.