Cette question du calendrier ne me semble pas problématique. Le plan loups est un plan quadriennal. Nous verrons ce qu'il en sera dans le prochain plan loups. Ce qui m'importe aujourd'hui, c'est d'affirmer que la manière dont le précédent plan loups a voulu traiter la problématique est largement insuffisante. En 2012, onze prélèvements ont été autorisés, pour cinq effectivement réalisés. Le plan loups est aujourd'hui inefficace. Si le nouveau plan se contente de relever un peu le plafond de prélèvements, ce sera inopérant, comme l'expérience le montre sur le terrain. Si ce plan débouche au contraire sur des propositions plus ambitieuses, elles pourront être articulées avec la proposition de loi, qui a vocation à faire la navette avec l'Assemblée nationale, et à nourrir le débat. Nous pourrons construire ensemble, parlementaires, membres de la commission loups et Gouvernement, un dispositif efficient. Ce texte est un signal fort lancé par la représentation nationale, par le Sénat, représentant des territoires, sur une problématique qui jusqu'à maintenant n'a pas été suffisamment prise en compte.