Mes chers collègues, seul M. Cardoux a la parole.
Nous avions entrepris ces réformes courageuses dans un contexte difficile, d’autant plus que des milliers de personnes défilaient dans les rues – d’ailleurs, vous les y encouragiez –, contre les efforts engagés par le gouvernement d’alors.
Ma collègue Isabelle Debré a parfaitement rappelé nos motifs d’insatisfaction, sur l’âge de départ comme sur la réforme systémique. Certes, sur ce dernier point, nous avons malgré tout voté le dispositif. Néanmoins, il faudra bien parvenir un jour à la retraite par points, ce qui réglerait de nombreux problèmes.
À cet égard, l’amalgame que font certains entre retraite par points et capitalisation n’a aucun sens ! La retraite par points, c’est de la répartition.