Madame la présidente, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, nous devons aujourd’hui apporter notre pierre à un édifice dont nous ne disposons pas encore des plans et dont l’architecte a été remercié plusieurs fois. Celui qui a finalement été choisi ne fait pas non plus – c’est un euphémisme ! – l’unanimité dans son propre camp.
En effet, lorsque l’on est chargé de répondre aux demandes de simplification et de modernisation du droit des sociétés, comment ne pas agacer en déclarant que « la vie d’un entrepreneur est souvent plus dure que celle d’un salarié » ?
J’en veux pour preuve les propos d’Alexis Corbière : « Ce qu’il fait comme ministre est plutôt au service du MEDEF, qui pour moi ne représente pas le patronat ». Ou encore, ceux d’un non moins charismatique postier de Neuilly : « Le ministre ne connaît ni la vie des uns ni la vie des autres » et est le symbole d’un gouvernement qui est « dans une bulle, coupé de la réalité et du ressenti de millions de personnes. »
Un argument repris par notre collègue Pierre Laurent, le député Christian Paul et tant d’autres…