Ce genre de fichier suscite des craintes, notamment pour son utilisation dans l'avenir. La société française Amesys, poursuivie pour complicité de torture en Libye, a été choisie pour une mission d'assistance à la maîtrise d'ouvrage technique et des systèmes d'information de l'Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) en charge de l'élaboration du fichier TES. Elle sera potentiellement amenée à participer à son pilotage. Depuis la mort de Mouammar Kadhafi, en 2011, de nombreux témoignages accusent l'entreprise d'avoir vendu des technologies de surveillance et de télécommunications à l'ancien dictateur. Pourriez-vous nous éclairer sur ce point ?