S'agissant des systèmes d'information et de communication des services de sécurité, je suis étonné qu'on ne fasse que déplorer la mise en place de deux systèmes indépendants. L'historique du développement d'Antares a été évoqué par notre rapporteur. Il y a quelques années déjà, lors de la fin de l'équipement qui était lui-même porteur d'un réseau de radio, la coexistence de deux systèmes avait été longuement étudiée. Le ministère s'en était initialement étonné puis s'était aperçu de l'intérêt qu'il y avait d'anticiper les problèmes que cela pouvait causer. On nous présentait à l'époque Antares comme le service miracle qui allait couvrir le territoire et assurer la sécurité. Aujourd'hui, on constate que le déploiement est loin d'être satisfaisant sur la totalité du territoire et qu'il n'y a toujours pas d'harmonisation entre les deux systèmes. On sait ce qu'il en coûte sur le terrain d'une telle situation. Si l'on n'adopte pas une position contraignante, ces deux systèmes continueront à se développer en parallèle.