Attention à ce que notre séance de ce matin ne se transforme pas en groupe de parole sur notre dépit collectif.
J'ai comparé le temps que j'ai passé sur ce sujet, en tant que chef de file socialiste, et le résultat que je suis parvenu à obtenir : il tient sur un timbre-poste. La désinvolture du Gouvernement et la façon dont l'Assemblée nationale traite le Sénat - je vous renvoie à ce qui a été dit cette nuit sur le supposé détricotage par le Sénat du travail de l'Assemblée nationale - sont graves, quelle que soit mon opinion sur les convictions de la majorité sénatoriale. Il faut que le président du Sénat écrive au Premier ministre ou même au Président de la République.
Il faut une expression publique. Les amendements du Sénat doivent être raisonnablement pris en compte, c'est-à-dire analysés et non rejetés d'emblée.