Nous avons certes dû, nombreux, renoncer à certains de nos amendements, donc à certains de nos souhaits.
Néanmoins, à la faveur des différents amendements adoptés et du partenariat fructueux entre les députés, les sénateurs et Mme la ministre – à cet égard, je tiens moi aussi à saluer le travail particulièrement conciliateur et fédérateur de Jacques Grosperrin –, la version finale du projet de loi constitue vraiment un premier pas indispensable vers une meilleure orientation, ou du moins une meilleure affectation, pour les futurs bacheliers ; un premier pas indispensable pour sortir de l’ornière du système APB.
Ce n’est que dans quelques mois, toutefois, que l’on pourra y voir plus clair sur les atouts, mais aussi sur les limites du dispositif. Comme l’a dit Mme Morin-Desailly, la réforme du baccalauréat et la réforme du lycée vont intervenir, et l’on y verra plus clair.
Mes chers collègues, je nous donne rendez-vous : je suis persuadé que, dans quelques années, nous devrons revenir ici pour écrire une vraie loi d’orientation et de réussite des étudiants. Sera-ce une loi « Vidal-Grosperrin » ? Je ne le sais pas, mais mon petit doigt me dit que l’on reviendra plus vite sur ce sujet que prévu !