Intervention de Joël Guerriau

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 15 octobre 2019 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2020 — Audition de Mme Florence Parly ministre des armées

Photo de Joël GuerriauJoël Guerriau, rapporteur pour avis du programme 212 « Soutien de la politique de défense » :

La mutualisation des soutiens est parvenue à ses limites. La déconcentration, qui est à la mode, fait qu'on va rapprocher les besoins de soutien du commandement, ce qui est probablement une très bonne chose. Mais le service d'infrastructure de la Défense a perdu 40 % de ses effectifs en quinze ans. Il avait été dimensionné pour répondre à un montant de dépenses d'environ un milliard d'euros dans le domaine des infrastructures. Or, la LPM fixe un objectif de 2 milliards d'euros. Avec les départs en retraite, les besoins seront importants. Sans passer à remplacement de un pour un, quels sont les objectifs de recrutement ?

Pour le SNU, vous avez évoqué environ un million d'euros pour le recrutement, la formation des encadrants, mais aussi les animations pour la journée de défense et de mémoire nationale. Cette dimension du SNU ne peut que monter en puissance. Y aura-t-il une compensation du budget de la jeunesse pour le budget des armées ? Il avait été annoncé qu'il n'y aurait aucune dépense supplémentaire occasionnée par ce projet sur votre budget.

Quels moyens sont prévus pour renforcer l'attractivité des armées ?

La France doit intervenir sur 11 millions de kilomètres carrés pour protéger sa zone économique exclusive. J'ai rencontré récemment les représentants d'une entreprise qui propose des bâtiments rapides permettant des économies d'énergie importantes. Allons-nous améliorer les capacités d'intervention de l'État en mer ? Cela serait cohérent avec nos critères budgétaires et écologiques.

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