Intervention de Olivier Paccaud

Réunion du 5 mai 2020 à 14h30
Prorogation de l'état d'urgence sanitaire — Articles additionnels après l'article 5

Photo de Olivier PaccaudOlivier Paccaud :

Monsieur le ministre, dans l’Oise, il y a peu de plages, si ce n’est autour de certains points d’eau, mais il y a des forêts. J’ai été très sensible, comme beaucoup d’entre vous, à la plaidoirie d’Alain Milon. Son statut de médecin lui confère une autorité que nous sommes peu nombreux à avoir ici. Néanmoins, si l’on va jusqu’au bout de sa logique, il ne faut pas déconfiner !

Il a d’ailleurs évoqué, dans sa démonstration, non pas une plage, mais une rue, plus exactement la rue Masséna à Nice. En effet, il n’y a pas que sur les plages que l’on rencontrera beaucoup de gens !

Pour qu’une loi soit comprise par la population, elle doit être simple et de bon sens. Elle doit également prendre en compte la proportionnalité des risques. Je ferai une analogie avec les marchés, qui n’ont pas été rouverts partout ni immédiatement, mais seulement lorsque le maire et le préfet l’autorisaient. Ils ont été rouverts lorsque c’était possible.

Or il y a des plages et des forêts où la réouverture ne posera aucun problème, parce que l’on sait qu’il n’y aura pas foule. Ces espaces se trouvent partout sur le territoire.

Tout à l’heure, avec beaucoup de bon sens, Ladislas Poniatowski a dit que les gens ne comprenaient pas pourquoi on pouvait s’entasser dans un supermarché et ne pas aller dans une forêt où il y a une personne au kilomètre carré.

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