Le présent amendement vise à s’opposer à ce qui s’apparente à une nouvelle contraction des moyens réels de la sphère sociale, qui ne tient pas compte des leçons de la pandémie de covid-19.
Dès le PLFSS pour 2023, cette contraction se traduira par un déficit ramené à 6, 8 milliards d’euros, contre 24, 3 milliards d’euros en 2021 et environ 17, 8 milliards en 2022, et un objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam) – hors dépenses liées à la crise sanitaire – en hausse de 3, 7 %, contre 5, 4 % en 2022, soit une augmentation largement inférieure à l’inflation, et ce alors même que nous connaissons une crise hospitalière aiguë, en matière d’accès aux urgences notamment.
Il est dès lors proposé de s’opposer à une orientation qui ne tire en rien les leçons des erreurs du passé.