En plus, cela créerait un niveau de charge supplémentaire.
On pourrait également s’intéresser au coût de l’inaction ou d’un écart de trajectoire d’artificialisation, et plus précisément aux surcoûts pour nos concitoyens dus à l’accentuation d’une partie des difficultés et à l’augmentation des risques que les conséquences des sécheresses entraîneront, puisqu’il faudra faire face à une diminution des nappes phréatiques. Il faudrait donc comparer le coût éventuel d’une adaptation qui permettrait de minorer l’étalement urbain avec celui de l’inaction qui consisterait à rester sur les trajectoires telles que nous les connaissons, en tenant compte des prévisions déjà établies sur un certain nombre d’items au titre des catastrophes naturelles et des sécheresses ; selon les dernières estimations, cela dépasse les 10 milliards d’euros. Je pense qu’on sera loin du compte. Nous sommes là à discuter de points très précis, à propos de pistes de ski et de bâtiments en pierre, mais, en réalité, depuis le début, le sujet est bien celui que je viens d’indiquer.