... qui tiendraient finalement de l’entourloupe !
Lorsque c’était nécessaire et, à nos yeux, conforme à l’intérêt général, nous avons cru bon d’approuver un certain nombre de principes. Je prendrai l’exemple de la péréquation pour favoriser la présence postale. Depuis que nous l’avons votée, M. le ministre, selon un raisonnement dans lequel je ne me reconnais pas, utilise notre approbation pour clamer que l’opposition, malgré la guérilla parlementaire annoncée, a voté un principe essentiel à 315 voix sur 338 ! Entre M. le rapporteur et vous-même, monsieur le ministre, vous l’avez dit au moins trois fois !
Pourtant, vous savez bien que le problème n’est pas là. Bien sûr que nous sommes favorables à la présence postale et au fait que La Poste obtienne les moyens de continuer à remplir sa mission de service public ! En revanche, ce que nous dénonçons, ce à quoi nous sommes fermement opposés, c’est le changement de statut. Nous vous avons expliqué à maintes reprises que, selon nous, cet engrenage allait, lorsque vous le décideriez, conduire à la privatisation !