Si vous aviez vraiment considéré que le bouclier fiscal « présente de réels effets pervers », ce qui est à mes yeux tout à fait vrai, vous l’auriez spontanément fait disparaître de notre fiscalité. Vous avez préféré vous dire que vous aviez le temps. Et de nous expliquer que c’était très compliqué, qu’il fallait d’abord étudier tout cela de près…
Que vous ayez mis en place le bouclier fiscal, c’est une chose – nous n’étions pas d’accord, mais cela peut se concevoir –, mais rembourser à des gens, de manière rétroactive, des sommes dont ils n’ont nul besoin pour acheter la baguette de pain et la barre de chocolat du goûter, c’est tout de même de la provocation ! Il s’agissait ni plus ni moins de faire des cadeaux à des amis !