À l’heure actuelle, aucune disposition pénale ne réprime le fait d’entraver le débat d’une assemblée délibérante, alors même que, paradoxalement, le fait d’entraver les réunions d’un parti politique est, quant à lui, puni d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende.
L’article 24 quinquies A répond donc bien à une situation de vide juridique.
Aussi, la commission a émis un avis défavorable sur les trois amendements identiques n° 53, 253 et 377.