La commission émet un avis défavorable sur ces deux amendements de suppression.
Aujourd’hui, certaines professions sont très mal suivies par la médecine du travail. Cet article vise à remédier à cette situation, en prévoyant notamment un suivi spécifique par un médecin d’une autre spécialité ayant bénéficié d’une formation appropriée.
La France est l’un des rares pays à attribuer une sorte de monopole aux médecins du travail, ce qui est peut-être un héritage de notre histoire économique, avec le développement, au xixe siècle, des « médecins d’usine ». Or, ce modèle trouve ses limites avec les nouvelles formes d’emploi, et je ne crois pas que les pays dotés d’une autre organisation soient dans une situation catastrophique en termes d’accidents du travail ou de prévention des risques professionnels.
En conséquence, cet article visant à permettre d’expérimenter de nouvelles méthodes est important. Il s’agit d’une des solutions à mettre en œuvre face à la crise actuelle de la médecine du travail.