En effet, une maladie professionnelle dramatique fait des ravages dans ce milieu : l’anorexie. Le rapport très documenté de ma collègue Patricia Schillinger sur cette pathologie met en pleine lumière les dangers courus par les personnes concernées.
Notre pays se grandirait si, comme certains autres, il fixait pour le mannequinat des normes minimales, afin de protéger ces hommes et ces femmes exposés aux excès d’un univers médiatisé.
Il y a là un véritable problème de santé publique. L’anorexie n’est pas une maladie banale, tant s’en faut. Il me semble que la médecine du travail aurait un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre ce fléau, et je regrette vivement qu’une telle profession, parmi d’autres, n’en relève pas.