Mme Voynet craint une réduction de la zone de protection, mais, dans la mesure où la loi prévoit que la superficie de celle-ci ne pourra descendre en dessous de 2 300 hectares, cela signifie qu’une réduction ne serait susceptible d’intervenir que si la zone initialement fixée dépassait ce seuil, pour atteindre 2 400 ou 2 500 hectares.
Je crains, moi, qu’en proscrivant toute réduction ultérieure de la zone de protection, on ne refrène au contraire fortement, à supposer qu’elle existe, toute tentation de la part du Gouvernement de dépasser les 2 300 hectares…
Il vaut donc mieux nous en tenir au texte que nous avons adopté, et au plancher ainsi consacré par la loi, c'est-à-dire « au moins 2 300 hectares ».