Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je le rappelle, puisque le débat d'aujourd'hui se veut essentiellement interactif, il doit porter précisément sur ce qui est au coeur de la discussion. Si nous nous en tenons à des considérations de politique générale, si nous évoquons des sujets parallèles, nous n'atteindrons pas notre but.
L'organisation d'un tel débat est une première et constitue une préfiguration de nos discussions futures. Certes, je comprends tout à fait la démarche de M. Fischer. Pour autant, il convient de donner à ce débat la tonalité qui convient, pour que le Parlement, le Sénat en particulier, puisse faire pression sur le Gouvernement, afin de réformer l'État, d'améliorer la performance publique et de maîtriser la dépense publique.
Mes chers collègues, voilà le souhait que je formule et que je vous demande de partager : les questions doivent véritablement être centrées sur des points factuels aussi précis que possible, afin d'en retirer un enseignement et d'entrevoir des possibilités d'action.