Intervention de Pierre Bernard-Reymond

Délégation à l'aménagement du territoire — Réunion du 16 octobre 2007 : 1ère réunion
Audition de M. Dominique Bussereau secrétaire d'etat auprès du ministre d'etat ministre de l'écologie du développement et de l'aménagement durables chargé des transports

Photo de Pierre Bernard-ReymondPierre Bernard-Reymond :

a tenu, quant à lui, à faire part de ses craintes que le «Grenelle de l'environnement» n'aboutisse à une politique dogmatique d'exclusion de la construction de nouvelles autoroutes alors que celles-ci présentent un intérêt vital pour certains secteurs, comme c'est le cas de l'A51 pour les Alpes du Sud. Il a en effet rappelé qu'à l'heure actuelle, Gap était situé à 2 heures 30 de train de la gare TGV la plus proche et à 2 heures 15 de route de l'aéroport le plus proche. Il a regretté qu'après plus de vingt ans d'annonces et de concertations, la construction de l'A51 semble aujourd'hui remise en cause pour des raisons de coûts, alors même qu'il n'a pas été procédé à l'enquête d'utilité publique et qu'aucune offre économique n'a donc pu encore être faite. Il a par ailleurs précisé que la Convention alpine ne saurait constituer un argument contre l'A51 puisque la ratification de ce traité par le Parlement français n'est intervenue après l'engagement de ce projet autoroutier. Il a estimé indispensable de poursuivre les études sur l'A51 en vue d'une conclusion de l'enquête d'utilité publique en 2009, et ce en dépit de la frilosité de la direction des routes du ministère tant vis à vis des financements innovants que de la construction de grands ouvrages, alors même que l'exemple du viaduc de Millau illustre les bénéfices économiques que la France peut retirer de la réalisation d'infrastructures d'exception.

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