a salué les efforts de gestion fournis par la direction de l'ONF depuis plusieurs années. Il a estimé que les contrats d'objectifs couvrent une durée trop courte et nécessiteraient d'être étendus sur un délai de vingt ans, afin de correspondre à la durée moyenne de développement de la ressource forestière et de permettre à l'office de mieux faire face aux aléas climatiques et économiques. Par ailleurs, il a appelé l'attention sur les risques induits par des exigences excessives en matière de rentabilité de l'ONF. Une plus grande mobilisation de la ressource forestière pourrait, en effet, conduire à déséquilibrer davantage le marché et à fragiliser l'office en réduisant la valeur de vente des bois. M. Roland du Luart s'est ensuite inquiété de l'augmentation des charges pesant sur l'ONF. Il a observé que l'office n'est pas responsable de cet accroissement. S'agissant des nouvelles contraintes imposées au nom du développement durable, il a ainsi souligné qu'elles engendrent des coûts considérables pour l'ONF, sans que les bénéfices pour l'environnement soient avérés. De même, la majoration des cotisations de retraite pèse de plus en plus sur sa situation financière parce que l'Etat a fait le choix de la faire prendre en charge par le budget de l'office.