a souhaité connaître le bilan de la réforme de l'école primaire mise en oeuvre depuis un an, et plus particulièrement les conséquences de la généralisation de la semaine de quatre jours et les conclusions pouvant être tirées de la nouvelle évaluation en CE1 et en CM2. Il s'est également inquiété d'un manque potentiel de matériel pédagogique, notamment de manuels, dans les écoles. En outre, il a demandé au ministre de faire le point sur les projets de création d'établissements publics d'enseignement primaire et de réforme du statut des directeurs d'école. Rappelant ensuite que l'analyse des enquêtes PISA de l'OCDE mettait en avant l'importance de la formation des enseignants pour l'amélioration à la fois de l'efficacité et de l'équité du système scolaire, il a remarqué, dans le budget 2010, que les crédits de formations des enseignants, tant dans le primaire que dans le secondaire, baissent massivement. Tout en reconnaissant un important effet « masterisation », il a noté que les crédits de formation continue enregistraient également une baisse modérée.
En outre, M. Jean-Claude Carle, rapporteur pour avis, a fait observer que les associations de parents d'élèves se plaignaient toutes de l'organisation des remplacements, tant de courte durée que de plus de quinze jours. Alors que les crédits engagés sont très importants - 2,7 milliards dans le primaire et le secondaire publics, soit plus de deux fois le budget de l'enseignement agricole - les résultats demeurent décevants et très disparates entre les académies. Il a donc demandé au ministre de préciser ses leviers d'action en la matière. Enfin, mettant en exergue l'importance cruciale de la médecine scolaire dans l'accompagnement des enfants, il a voulu savoir quelles mesures pouvaient être prises pour accroître le nombre des médecins et des infirmières scolaires, alors que les concours manquaient de candidats.