s'est inquiétée de la dégradation budgétaire continue depuis plusieurs années de l'enseignement agricole, dont tout le monde pourtant reconnaît les excellentes performances en termes d'insertion professionnelle. Elle a regretté que, par la suppression ininterrompue des postes et les fermetures de classes, on ait fait le choix d'adapter les effectifs scolarisés aux moyens et non l'inverse. Alors que moins de 20 % des jeunes engagés dans l'enseignement agricole se destinent à l'agriculture, elle a souligné qu'il s'agissait d'un cursus d'avenir au moment où la problématique du développement durable se faisait plus pressante. Elle a insisté sur la responsabilité partagée que devaient assumer les ministères de l'éducation nationale et de l'agriculture et sur la nécessité de développer enfin une véritable stratégie budgétaire commune entre eux.