Répondant à M. Patrice Gélard, il a rappelé que le Gouvernement avait retenu le principe de la représentation de chaque collectivité d'outre-mer par un sénateur et un député. Il a regretté que le débat engagé sur la représentation parlementaire des collectivités d'outre-mer ait conduit à viser spécifiquement certains territoires, dans le cadre de ce qui pourrait apparaître comme une forme de racisme territorial, faute de critère lisible.
Rappelant que la commission de révision de l'état civil à Mayotte avait un stock de 14.000 dossiers à traiter, il a souligné que cette instance avait rendu depuis sa création, en 2001, plus de 60.000 décisions. Déclarant que le projet d'une faculté de médecine de l'Océan indien lui paraissait pertinent, il a souligné que l'outre-mer apportait à la France une richesse exceptionnelle en termes de zone économique exclusive lui permettant d'être la deuxième puissance maritime du monde.
Il a relevé que l'enseignement supérieur et la recherche devaient donc être développés outre-mer afin d'étudier notamment les ressources halieutiques, seuls 20 % des richesses marines étant aujourd'hui connus.