Les amendements de Jacques Blanc pour ce dossier
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M. Jacques Blanc. … il faut d’abord s’assurer – et c’est l’une des conditions de mon soutien – qu’il y aura au moins quinze conseillers territoriaux par département. Ce nombre est un minimum pour faire vivre un département.
Ensuite, tous les conseillers territoriaux devront siéger dans les conseils généraux et dans les conseils régionaux. J’ai écouté l’intervention de M. Gérard Collomb tout à l'heure : ses propos étaient effrayants ! Comment peut-on concevoir une assemblée régionale reposant uniquement sur une représentation de la population ? Le grand mérite de ...
Veillons à ne pas tomber dans le piège qui consisterait à penser que cette formule introduit des inégalités de représentation. La Lozère aura quinze représentants au conseil régional, contre deux auparavant. Certes, cela ne m’a pas empêché d’être le président de la région pendant dix-huit ans, mais c’était un miracle ! Je puis vous assurer qu’i...
… de politique vraie d’aménagement du territoire dans une assemblée régionale représentative de la seule population. Je vous demande surtout, monsieur le ministre, de nous prémunir contre une éventuelle censure du Conseil constitutionnel. La Lozère a déjà perdu son deuxième siège de député, et je ne veux pas que l’histoire se renouvelle ! J’es...
M. Jacques Blanc. Il est vrai que cela posera des problèmes pour mettre en œuvre la parité, mais ce que nous ferons au niveau communal permettra aux femmes de prendre des responsabilités et d’être reconnues.
La Lozère a été l’un des rares départements à avoir eu une femme de grande qualité, Mme Bardou, à la fois sénateur et président du conseil général.
Cette réforme devrait permettre de supprimer des risques de conflit entre les villes et le monde rural, et d’établir de réelles complémentarités, comme l’a dit en termes forts le Président de la République dans le discours peu médiatisé qu’il a prononcé le 14 janvier dernier à Mortagne-au-Perche, en votre présence, monsieur le ministre.
Je ne verse pas dans la « sarkomanie » mais, quand je suis d’accord, je le dis ! Il faut faire confiance aux élus. À ceux qui me disent que les élus de proximité ne seront pas capables, au niveau régional, d’avoir une vision prospective ou de s’ouvrir sur l’Europe et sur le monde, je leur réponds qu’ils méprisent les élus locaux.
Excusez-moi, mais M. Collomb a lui aussi dépassé son temps de parole de cinq minutes ! De notre côté, nous faisons confiance à ces élus locaux de proximité, accrochés à leurs territoires, mais capables également d’avoir une vision globale régionale, car je crois à cette exigence d’une région ouverte sur l’Europe et, pour ce qui nous concerne, ...
M. Jacques Blanc. … et ne pas nous opposer, dans les futurs débats, des blocages qui empêcheraient cette réforme de réussir.