Les amendements de Jacques Legendre pour ce dossier

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Je vous remercie, madame la présidente ; mon intervention sera extrêmement concise, sinon télégraphique ! Premièrement – et je le dis très simplement à Mme Cartron –, je ne vois pas en quoi la liberté pédagogique est mise en cause dans cette affaire. Deuxièmement, l’argument avancé par Mme la rapporteur selon lequel l’Inspection générale avai...

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, il s’est tenu en 2007, et pourtant le précédent débat sur l’enseignement supérieur est encore bien présent à nos mémoires. Aujourd’hui, madame la ministre, je ne saurais débuter mes propos sans rendre hommage à Mme Valérie Pécresse, votre prédécesseur, qui a véritablement fait boug...

La preuve que cette loi était importante, c’est qu’elle s’est heurtée à une très forte résistance, marquée par des grèves, des manifestations et des débats très vifs dans notre enceinte. Mais il s’est passé une chose inhabituelle : la ministre a tenu bon, la majorité de l’époque a soutenu le gouvernement et, petit à petit, les universitaires se...

Il est vrai aussi que cette loi ne se bornait pas à changer en profondeur les règles du jeu, si j’ose dire ; elle s’accompagnait d’un substantiel effort financier de l’État. Cela était nécessaire car, trop longtemps, l’effort français en faveur de l’enseignement supérieur avait été inférieur à celui des autres grands pays européens comparables....

Le big bang, il le fallait, et, grâce à Mme Pécresse, il a eu lieu. Peut-être un autre ministre, à cette époque, aurait-il pu parler, à juste titre, de loi de refondation des universités. Votre objectif est plus modeste, madame la ministre : vous parlez très sobrement de projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche....

Le débat sur l'utilisation d'une langue étrangère dans l'enseignement supérieur a été confus. Il ne faut pas distinguer les étudiants français et les étudiants étrangers, mais les étudiants francophones et les autres. Qu'un étudiant non francophone paie pour suivre en France des cours dans une langue étrangère ne pose aucun problème, pourvu qu'...

L'amendement de notre rapporteure, adopté par notre commission, présente une faiblesse par rapport à la rédaction de l'Assemblée nationale : en supprimant le terme « partiellement », il autorise à nouveau les universités et les grandes écoles à imposer aux francophones de suivre des cours en langues étrangères. L'amendement n° 294 rectifié vise...

Le maintien des antennes universitaires est un élément de démocratisation de l'enseignement supérieur par la proximité.

Le débat sur l'introduction de cours en langues étrangères à l'université a été vif à l'Assemblée nationale, occultant le reste du texte. Bien que très inquiet de cette mesure, je me suis abstenu de toute déclaration. Le choix de ne pas utiliser le français pour certains cours est lourd de conséquences. La common law, par exemple, s'étend au d...

Cette loi ne vise pas à donner des cours en anglais à des anglophones mais oblige des étudiants francophones à suivre des cours en anglais. Les grandes écoles soutiennent cette loi car elles souhaitent être dispensées de l'obligation de doubler les cours qu'elles délivrent en anglais de cours en français.

Vous oubliez la géographie : dans les campagnes, le BTS est le débouché principal après le bac, et l'on y trouve des jeunes de toutes les classes sociales. Ne soyons pas manichéens.

Nous sommes très attachés à la démocratisation de l'enseignement chez nous. L'État français doit assurer à tous les jeunes Français un égal accès à l'université. Mais il n'a pas ce devoir à l'égard de tous les autres jeunes ! Nous souhaitons les attirer, mais leur demander une participation raisonnable n'a rien de scandaleux. D'autres pays font...

Une remarque tout d'abord : les sénatrices prennent aujourd'hui une part considérable à nos travaux puisque les deux rapporteures sont des sénatrices, dans une commission placée sous la présidence d'une sénatrice, sur un projet de loi présenté par une ministre.

J'allais ajouter que cela ne me posait aucun problème. Sur le fond, la loi va succéder à une loi que le groupe UMP tient pour importante : nous y sommes donc très attentifs. Je voudrais marquer au moins un point d'accord avec vous, madame la ministre. L'on parle trop de la francophonie, dites-vous. Oui, mais pourquoi avez-vous introduit la qu...

L'enseignement supérieur doit se préoccuper du baccalauréat, qui est un temps fort du « le bac -3/bac +3 ». Évitons les mauvaises orientations.