Les amendements de Jean-Louis Carrère pour ce dossier

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La manière dont a été conduit ce débat et dont est mise en scène cette pseudo-avancée pour les femmes nées entre 1951 et 1955 et mères de trois enfants au moins constitue un leurre extraordinaire. En effet, ce qui n’est que le maintien du droit actuel pour un nombre très limité d’assurés…

… nous est présenté comme une formidable avancée ! On va même jusqu’à évoquer le chiffre de 3, 4 milliards d’euros ! À ce moment, le Gascon que je suis vous interpelle, monsieur le ministre : pourquoi vous en tenir à un montant si modeste ? Vous auriez dû aller beaucoup plus loin, pour habiller mieux encore votre texte, dans le droit fil de la ...

Cela me fait penser au « Vous n’avez pas le monopole du cœur » de M. Giscard d’Estaing !

Monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, il faut parfois faire attention quand on communique ! Certains dans la majorité ont affirmé dès vendredi dernier que l’examen de ce projet de loi était terminé, que l’article 5 avait été voté, etc. Or, si cet amendement était adopté, il remettrait en cause le vote de l’article 5. Il faut donc...

Oui, nous avons, entre autres, un projet de réforme des retraites ! Même si nous n’approuvons absolument pas vos orientations, monsieur le ministre, nous n’avons jamais nié que vous ayez un projet. Nous vous avons présenté le nôtre : reconnaissez donc qu’il existe un projet alternatif ! Au lieu de cela, vous balayez nos propos d’un revers de ...

Si vous voulez vraiment vous placer sur le terrain de la démocratie, sur le terrain social, pourquoi ne pas ouvrir immédiatement un Grenelle des retraites, avec pour base de négociation les durées de cotisation ? Au lieu de cela, nous le savons bien, vous allez recommencer à agiter le chiffon rouge en désignant les socialistes par-ci, les soci...

M. Jean-Louis Carrère. Surtout, continuez à parler de nous ! Vous m’entendrez moins parler de votre mouvement... D’ailleurs, je ne sais même pas comment il s’appelle : vous changez de nom tellement souvent !

Qui pourrait croire, monsieur Woerth, que vous détenez la vérité et que tout ce que vous dites est exact ?

Vous évoquez l’absence de projet alternatif des socialistes : vous trouvez cela correct ? Je pensais que vous vouliez donner une autre image et débattre, projet contre projet, plutôt que de nier la réalité. Feindre d’ignorer l’existence d’un projet alternatif et refuser absolument d’en discuter avec l’opposition, qui représente, bon an mal an,...

Souvent, messieurs les ministres, vous nous jetez à la face : le parti socialiste ceci, le parti socialiste cela… Eh bien, moi, ce que j’observe, c’est que la droite, et plus précisément le parti auquel vous appartenez, l’UMP, se décomplexe. C’est ainsi que tout ce qui vous résiste, tout ce qui vous dérange, vous le mettez à mal et, parfois, vo...

Vous laissez tellement filer les déficits qu’il nous vient une question lancinante : pourquoi ne traite-t-on pas ces déficits chroniques ? N’aurait-on pas l’idée, là aussi, de privatiser cette formidable conquête ?

Messieurs les ministres, puisque vous usez de la répétition en invoquant ses éminentes vertus pédagogiques, je n’hésiterai pas à la pratiquer également. Nous aurions pu échanger, débattre. Des propositions ont été formulées sur toutes les travées. Vous auriez pu écouter, procéder à des simulations, porter la contradiction. Cela, du reste, vous...

M. Jean-Louis Carrère. Demain, chers collègues de la majorité, bien sûr, vous serez tous à la manif ?...

Monsieur le président, monsieur le ministre, je trouve que nous sommes un peu à fronts renversés, si vous me permettez cette expression. Je me souviens comment la majorité du Sénat s’était mobilisée pour faire de l’obstruction sur la réforme relative à la décentralisation proposée par Gaston Defferre. Et maintenant, alors que nous sommes dans ...

… c’est encore vous, la droite, qui ne reculez devant aucun de ces artifices pour essayer de nous contraindre. C’est blessant pour notre fonctionnement démocratique ! Je sais d’ailleurs que, parmi vous, certaines voix s’expriment, ici ou là, pour dire qu’elles ne sont pas vraiment d’accord avec ces méthodes. Mais revenons au fond, qui est le p...

Vous nous proposez aujourd’hui ces mesures comme évidentes, généreuses, légitimes, alors qu’elles ne représentent que des « mesurettes » en termes de nombre et de financement. En outre, comment se fait-il que ces errements, lorsque l’opinion publique vous en parlait, ne trouvaient grâce à vos yeux ni hier, ni avant-hier, ni les jours précédents...

M. Woerth ainsi que d’autres orateurs de l’UMP balaient d’un revers de main notre démonstration sur les stock-options, en disant que ce n’est pas sérieux. Il y a 2, 7 milliards d’euros d’assiette et vous inscrivez 2 milliards… Pour ma part, je ne serais pas choqué que, sur 2, 7 milliards d’euros d’assiette, alors que l’on demande un effort for...

Si vous voulez vraiment que nous discutions des modalités de financement de notre projet, qui pérennise le système par répartition, allons-y ! Ce sera un débat sérieux, et vous constaterez qu’il y a deux projets, et que le nôtre présente un intérêt. Si vous êtes sincères, c’est vers celui-là qu’il faudra se diriger.

Je voudrais rappeler quelques éléments essentiels qui devraient guider notre débat. S’agissant de la réforme des retraites, oui, nous y sommes favorables !

Vous ne cessez de proclamer votre attachement à la répartition. On pourrait vous dire : « Répartition, répartition, répartition ! », comme quelqu’un avait dit jadis : « L’Europe, l’Europe, l’Europe ! », mais nous ne voulons pas vous faire un procès d’intention. Cela étant, imaginons un seul instant, que nous tombions d’accord sur cette volonté ...