489 interventions trouvées.
… que l’ouverture des droits à la retraite aura conservé cette évolution que nous lui apportons aujourd'hui, tout simplement parce que les éventuels futurs gouvernements que vous soutiendrez ne toucheront pas à la mesure que nous allons voter ce soir, de même que les gouvernements de droite n’ont pas touché à la CSG ! Quant à qualifier ce proj...
Et ils ne peuvent pas caractériser un projet de loi de cette ampleur, qui touche toutes les Françaises et tous les Français ! Pas plus que vous, nous ne sommes élus pour punir les Français ! Mais nous sommes, pour notre part, responsables de l’avenir de la sécurité sociale et de la retraite des Français ! Et, ce soir, nous avons le courage de ...
Vous êtes responsables !
Bien sûr !
Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, l’instant est effectivement solennel, et je voudrais inscrire le vote que nous allons opérer dans quelques instants dans la perspective de l’évolution de la société française. Rien n’a été acquis au premier jour. Si la société du XIXe siècle était celle de la souffrance des t...
M. Jean-Paul Virapoullé. … pour lesquels j’ai des souvenirs très précis, qui remontent à 1955, lorsque j’étais à Aix-en-Provence. Monsieur Courteau, ce n’est pas une question de gauche ou de droite !
M. Jean-Paul Virapoullé. Avez-vous oublié tout ce qu’a fait le général de Gaulle ?
M. Jean-Paul Virapoullé. Mes chers collègues, je vous ai écoutés religieusement. Vous êtes tellement peu sûrs de vos arguments
… que la moindre parole de vérité vous excite. Ne soyez pas excités par la vérité !
Écoutez-la ! À l’époque, disais-je, on a vu apparaître les premières conquêtes sociales, et la vie a changé.
Le travail n’était plus perçu sous le seul angle de la pénibilité, mais il était un droit à la dignité, qui lui-même ouvrait d’autres droits : le droit aux congés, le droit au logement, le droit à l’éducation des enfants.
Puis il y a eu de nouvelles conquêtes, dans le domaine de la médecine, de la politique alimentaire, du mieux-être. Avant, les personnes âgées, on les accueillait dans nos villages du troisième âge, comme tous ceux d’entre nous qui ont été maires l’ont fait de 1965 à 1970 ; elles mouraient entre 60 et 65 ans. Aujourd’hui, celles qui ont le même...
M. Jean-Paul Virapoullé. Car c’est vrai qu’il y a une troisième vie ! D’ailleurs, si l’on rendait obligatoire la retraite à 60 ou 65 ans dans cette assemblée, il n’y aurait plus grand monde !
Nous ne pouvons pas concevoir la société française dans les années à venir en fermant les yeux sur l’évolution que nous vivons aujourd’hui.
Le débat l’a montré, notamment au travers de vos arguments que j’ai écoutés avec attention, ce texte n’est pas une loi punitive à l’égard de qui que ce soit.
Comme vous, nous sommes comptables du principe constitutionnel selon lequel il faut participer au bonheur du peuple.
Comme vous, nous veillons à ce que les travailleurs aient droit à une retraite.
M. Jean-Paul Virapoullé. Écoutez bien, nous n’avons rien aboli.
Cela montre la faiblesse de votre position ! Parce que, comme vous, nous veillons à ce que les travailleurs aient droit à une retraite, nous déplaçons simplement le curseur, …
… qui ouvre droit à la retraite pleine et entière, de deux ans ! Nous le faisons parce que c’est l’évolution qui le veut.