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Monsieur le président, accordez-moi encore un instant pour que l’ensemble de la Haute Assemblée, majorité comme opposition, soit pleinement informée. Pour les petites installations, nous plaidons « non coupables ». Nous, les élus, de droite comme de gauche, nous, les représentants non-vautours des milieux économiques, qui sommes majoritaires, ...
M. Jean-Paul Virapoullé. Non, seulement l’amendement n° I-82. Je souhaiterais encore un peu de temps pour présenter l’amendement n° I-61 rectifié lorsqu’il viendra en discussion !
Nous sommes au cœur d’un débat essentiel : le livre est à la naissance même de la culture et de sa diffusion. Je joins ma voix à la protestation élevée par le président et le rapporteur général de la commission des finances, parce que, en l’occurrence, je fais partie des sénateurs qui sont irrités. L’Europe à vingt-sept est malade. La Commiss...
Je souhaitais poser la même question que M. Serge Larcher. Je n’ai pas bien compris la réponse de M. le ministre : veut-il bien la préciser ?
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, que vient faire un néophyte dans la discussion de ce projet de loi de finances ?
Si nous nous accordons, quelles que soient les travées sur lesquelles nous siégeons, sur les conséquences de la crise mondiale pour l’économie, nous n’avons pas la même analyse des causes qui l’ont provoquée. La crise de 1929 était une dépression séculaire ; celle de 2008 ne le sera pas, car nous vivons désormais dans un climat de crise, et il ...
Nous avons cru au dogme idéologique du libre-échange, du marché autorégulé, dont nous avons fait un dieu parmi les dieux !
Au lieu de construire l’Europe politique, l’Europe puissance, démocratiquement gouvernée, on l’a confiée au marché. Aujourd'hui, ce grand marché passoire se trouve confronté à des puissances économiques organisées, en Asie et en Amérique latine. Plus grave encore, nous avons construit un monde financier dérégulé. Les produits dérivés, la titri...
Monsieur le ministre, à l’Assemblée nationale, vous avez déposé un amendement visant à geler la défiscalisation pour le secteur photovoltaïque pendant six mois. Vous justifiez cette décision par le fait qu’il y a eu des abus. Des abus ? Non, monsieur le ministre, des escroqueries ! Je peux même vous donner les noms et les adresses. Envoyez dès ...
En effet ! Au lieu de gémir sans cesse, rendez-vous compte que nous avons là des zones de croissance, des zones d’expansion économique : plus de 700 000 tonnes de thon y sont pêchées. Or, dans le même temps, les pêcheurs de métropole se battent pour se répartir des quotas qui rétrécissent comme peau de chagrin. Monsieur le ministre, je votera...
Très bien !
M. Jean-Paul Virapoullé. Depuis ce matin, l’opposition veut faire porter à la majorité la culpabilité de la réalisation de cette réforme.
Mes chers collègues, je vous écoute religieusement depuis ce matin. Par courtoisie, je n’ai jamais interrompu un orateur ; ayez donc la gentillesse de m’écouter quatre minutes ! En l’occurrence, nous plaiderons non pas coupables, mais responsables. Responsables de porter un projet de loi pour sauver l’équilibre financier de la sécurité sociale.
Responsables de déplacer de deux ans le cursus de l’âge de la retraite eu égard à l’amélioration de la santé et à l’allongement de la durée de vie des Français.
Responsables de moderniser notre système de retraite. Responsables aussi de vouloir réduire la première source d’inégalité qu’est l’écart de salaire entre les femmes et les hommes. M. le ministre Woerth a indiqué ce matin qu’un projet de loi serait prochainement déposé sur ce sujet. Responsables de vouloir faire verser la pension vieillesse d...
Évidemment, c’est plus facile à supporter quand il ne s’agit pas de vous ni de vos enfants !
Monsieur Carrère, je suis entré dans la vie publique par la porte du syndicalisme agricole en 1967…
Non, puisque je suis dans la vie publique depuis quarante ans maintenant ! Je voudrais dire à ces deux jeunes filles qui vont porter à vie dans leur chair les traces de cette manifestation…
M. Jean-Paul Virapoullé. Cela vous fait mal, mais écoutez-moi quand même !
Je veux leur dire qu’elles verront, au moment de leur retraite, dans cinquante ans – j’espère qu’elles auront un métier –, …