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Son intervention n’était-elle pas politicienne à vos yeux ?
Il existe des aides spécifiques !
Incroyable !
Pour le reste, ce n’est pas certain !
Oui !
Mme la rapporteure générale, véhémente ?
M. Jean-Pierre Caffet. Francis Delattre est autrement plus véhément !
Ne soyez pas méprisante !
Monsieur Delattre, monsieur Marini, il ne nous a pas échappé que la France est en crise.
Il ne nous a pas échappé non plus que la source de la crise se trouvait outre-Atlantique. En revanche, il vous a complètement échappé que cette crise avait très certainement été aggravée par la politique menée par le Gouvernement depuis quatre ans. Car enfin, chers collègues, la droite est au pouvoir depuis maintenant dix ans. Après un quinqu...
… nous avons connu cinq ans d’aggravation de la crise.
Si nous nous trouvons dans cette situation, à qui la faute, sinon à ce gouvernement, qui a accumulé les déficits et la dette au-delà de l’entendement ?
L’exécutif est resté absolument sourd à toutes nos propositions. Alain Néri a eu raison d’évoquer le bouclier fiscal : il a fallu presque quatre ans pour que le Président de la République se rende à l’évidence ! Et le Gouvernement voudrait aujourd’hui nous faire croire qu’il n’y a pas d’autres politiques possibles ?...
Chers collègues de l’UMP, il est de plus en plus insupportable de voir les ministres se succéder à ce banc pour nous expliquer, comme ils le font depuis maintenant des mois, qu’il n’y a aucune autre politique possible, que l’on ne peut rien changer, pas même la plus petite des dispositions de l’un des multiples projets de loi gouvernementaux. ...
Il en a parfaitement le droit, monsieur Marini. En revanche, ce discours permanent qui va même parfois jusqu’à l’insulte devient difficilement acceptable dans cette enceinte démocratique qu’est le Sénat. Hier, M. Delattre nous a traités de menteurs et de tricheurs.
Vous pourriez avoir un peu plus de respect pour ceux que vous considérez, et à juste titre, pour des adversaires politiques et pour les différentes positions qui s’expriment dans cette enceinte.
M. Jean-Pierre Caffet. Acceptez de reconnaître qu’une autre politique est possible. Du reste, nous le verrons bien dans quelques mois !
Vous ne l’acceptez pas vous-même !
Moi, j’ai un chiffre de 4, 9 milliards d’euros.
M. Jean-Pierre Caffet. Mes chers collègues, nous connaissions tous la fable Le Savetier et le financier. Grâce à M. le secrétaire d’État, l’œuvre de La Fontaine s’enrichit d’une nouvelle fable : Le Financier et l’ébéniste.