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Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, j’ai entendu tout à l’heure avec beaucoup d’intérêt le rapport de M. Fourcade, rapporteur spécial, et celui de M. Marini, rapporteur général, remarquables rapports riches d’éclairages contrastés ; mais je dois dire que je me sens plus proche de l’esp...

Selon M. le ministre du budget, si le déficit budgétaire va dépasser le seuil de 3 % du PIB en 2009, il ne s’agit que d’une « évolution conjoncturelle ». Voilà donc une présentation quelque peu lénifiante. Le Gouvernement ne change rien aux dépenses. Il enregistre les moins-values fiscales. Il nous présente un déficit budgétaire à hauteur de 57...

… le gouvernement français, s’étant rendu prisonnier d’une parité fixe avec le mark allemand pour préparer l’union économique et monétaire européenne, a installé l’économie française dans la récession en 1993, puis dans la stagnation, creusant les déficits et faisant bondir l’endettement public – cet historique a son importance – de 32 % à 58 %...

… soit vingt-six points d’endettement supplémentaire en sept ans. Enfin, pour les dix dernières années, nous nous sommes installés dans la facilité, qui nous mène à la situation que nous connaissons. Cette situation regrettable n’est devenue dramatique que parce que vous l’avez dramatisée à souhait, à des fins politiques, pour faire accepter ...

… même si cette position créditrice est entamée par la succession des déficits commerciaux qui sont à mon avis un indicateur au moins aussi préoccupant que celui de la dette publique.

Regardons autour de nous. Le Japon a une dette publique supérieure à 150 % de son PIB, mais il dispose des deuxièmes réserves de change du monde. À l’inverse, les Etats-Unis, dont l’endettement conjugué des ménages et de l’État a gonflé la dette extérieure jusqu’à représenter dix-huit mois d’exportations, sont exposés à une crise de leurs paiem...

Le grand atout de la France est l’importance de son épargne, et particulièrement de l’épargne des ménages, laquelle représente 15 % des revenus des ménages français contre à peine 0, 6 % pour les ménages américains. La dette française est soutenable. Elle est, pour plus de la moitié, aux mains des résidents, qui détiennent une partie de la dett...

La bonne dette, c’est celle qui finance l’investissement productif, porteur d’avenir, tandis que la mauvaise dette, c’est celle qui finance le fonctionnement. Analysons le problème de la dette dans la durée. Je n’évoquerai pas l’hypothèse d’une monétisation de la dette, une mesure concevable au Japon et même aux États-Unis, mais pas en France ...

évoquant à son tour les perspectives d'un futur concept stratégique de l'OTAN, s'est interrogé sur les conditions d'un éventuel retour de la France dans les structures de commandement intégrées de l'Alliance, ainsi que sur la poursuite de l'élargissement de cette dernière au regard des candidatures de la Géorgie et de l'Ukraine.

a estimé que la multiplication d'opérations extérieures qui se prolongent sans perspective de solution politique engendrait des surcoûts de plus en plus importants au détriment de la modernisation des équipements, en contradiction avec la volonté de rééquilibrer le partage entre fonctionnement et équipement au profit de ce dernier.

a appelé à une réflexion plus générale sur le rôle du Fonds monétaire international et sur le recours aux droits de tirage spéciaux. Il a considéré que l'objectif de 0,7 % était un chiffre mythique qui établissait une sorte d'étalon de l'effort des Etats. Il a déclaré partager l'analyse des rapporteurs sur les fonds multilatéraux. Il a soulign...

a ensuite rendu compte des discussions qui ont eu lieu sur la crise financière internationale et les problèmes économiques. Ces questions, évoquées avec les représentants permanents rencontrés, ont également été traitées lors du dîner offert par le Consul général à l'occasion de la visite à New York de la commission Stieglitz. La principale co...

A Mme Monique Cerisier-ben Guiga, M. Jean-Pierre Chevènement a indiqué que si la relance américaine se faisait à base d'exonérations fiscales, de déficit budgétaire et des mises à zéro des taux d'intérêt, voire, comme cela est le cas actuellement des taux négatifs, les Etats-Unis connaîtraient effectivement une croissance en hausse, mais qui s'...

a relevé que les contributions financières françaises aux fonds multilatéraux, dont les OMP, ne cessaient de croître, et s'est interrogé sur la cohérence de cette augmentation avec un réel rayonnement de notre pays, qui doit passer par des actions bilatérales. Il s'est associé à l'initiative du rapporteur pour avis de plafonner, par amendement...

a souligné que deux OPEX pesaient particulièrement lourd, l'Afghanistan et le Tchad, dont l'évaluation de l'opportunité est laissée à l'appréciation de chacun. Certaines OPEX se défendent plus facilement que d'autres. Il manque manifestement une appréciation sur le coût des opérations lorsqu'elles sont décidées.

a souhaité connaître pour quelles raisons le lance-roquettes multiples (LRM) a été remplacé par le lance-roquettes unitaires (LRU) et combien de régiments les 650 VBCI permettraient d'équiper. Enfin, M. Jean-Louis Carrère a posé des questions sur la réalisation des programmes A 400M, NH 90, VHM et Félin, ainsi que sur les drones.

a relevé la contradiction qui consiste à considérer qu'il existe un seuil de crédibilité de la France dans les institutions financières internationales et à constater une dilution de l'influence française.

A l'article 1er, paragraphe 1 (attributions du ministre de la Défense), la commission a adopté, sur proposition de son rapporteur, un amendement de clarification rédactionnelle. M. Jean-Pierre Chevènement et M. Daniel Reiner ont fait part de leurs interrogations sur cette nouvelle rédaction. A l'article 1er paragraphes 2 et 3 (missions de la g...

a indiqué que ce décret devrait préciser non seulement les conditions de forme, mais encore définir les moyens et les armes visés.