1256 interventions trouvées.
En réalité, les départements exercent des compétences de proximité, et il n’y a rien à gagner à tout chambouler ! Toutefois, qu’un tel projet ait pu germer dans les esprits me paraît révélateur de la volonté réelle qui sous-tend cette réforme : à défaut de pouvoir casser le département, il faudrait le réduire ! D’où le projet de faire élire en...
Il est parfois nécessaire de défendre l’État, car c’est aussi servir la collectivité nationale et l’intérêt du pays ! Je n’évoquerai pas les regroupements de régions ou de départements qui sont envisagés. Monsieur le secrétaire d'État, il s’agit là d’une boîte de Pandore, d’une évolution propice à toutes les dérives plus ou moins « ethnicistes...
Je conclus, monsieur le président. Toutes les propositions du comité Balladur ne sont pas à rejeter, loin de là : l’achèvement de la carte de l’intercommunalité, la fin des « pays », la rationalisation des syndicats de communes, approuvés d'ailleurs par la mission Belot, constituent des mesures de bon sens. Il en va de même, selon moi, du pla...
Toutefois, la réforme gagnerait à être plus pragmatique et à s’insérer dans le modèle républicain français, au lieu de vouloir à toute force lui en substituer un autre. Elle y gagnerait, en particulier, la possibilité d’un consensus qui est la condition même de son succès !
Madame le ministre, ma question aura un objet très limité : la compétence économique des collectivités locales, en particulier des départements. Les compétences des régions ne sont pas en cause mais l’on peut constater par expérience que ces dernières sont souvent mal armées pour répondre aux défis du développement économique endogène, à savoi...
a souhaité savoir si une comparaison avait été réalisée entre le Sénégal et le Gabon quant à leurs intérêts respectifs pour l'accueil de forces prépositionnées.
a évoqué le débat sur l'antagonisme ou la complémentarité entre dissuasion et défense antimissile. Il a souligné le caractère crucial du système de commandement d'un tel dispositif, estimant que les délais de décision très brefs, nécessaires à l'interception d'une attaque, aboutiraient à s'en remettre, dans ce domaine, aux seules autorités amér...
a également souhaité savoir si l'Assemblée nationale et le Sénat pourraient se prononcer par un débat et un vote sur la réintégration de la France dans l'OTAN.
a souhaité savoir si l'accord intervenu dans la vallée de Swat ne constituait pas une première tentative pour séparer les taliban pakistanais des taliban afghans, selon la stratégie récemment exposée à la commission par le général David Petraeus. Il s'est interrogé sur les moyens dont disposent les Etats-Unis pour apaiser les tensions entre l'I...
a évoqué la perspective de discussions entre les Etats-Unis et la Russie sur l'élimination des armes nucléaires tactiques. Il a souhaité connaître la position de l'Allemagne sur le stationnement d'armes nucléaires américaines en Europe et il s'est demandé si la France avait intérêt à prendre position sur cette question. Par ailleurs, il a expri...
a estimé que la stabilisation observée en Irak découlait d'accords passés entre les forces américaines et les milices sunnites et chiites ; il s'est interrogé sur la possibilité de transposer ce modèle en Afghanistan, projet que semblent indiquer les négociations entreprises entre le président Karzaï et les taliban « modérés », sous l'égide de ...
s'étant demandé si la publication d'un rapport d'étape ne serait pas opportune, M. Jean François-Poncet a indiqué qu'un troisième déplacement était envisagé, en Egypte, en Irak et en Iran, ainsi qu'une visite aux Etats-Unis, afin de rencontrer les représentants de la nouvelle administration présidentielle, et qu'ensuite seulement serait établi ...
Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, nos engagements extérieurs correspondent-ils aux intérêts majeurs de la France ? Telle est la question à laquelle nous devons répondre. Le mérite des hommes n’est pas en cause ; je m’associe à l’hommage qui leur a été rendu par le président Josselin de Rohan et de nombreux in...
Nous verrons, j’en accepte l’augure ! Je ne conteste pas que la France ait un rôle à jouer comme membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Elle accomplit là un devoir supérieur, au service de la communauté internationale. Je ne conteste pas non plus le rôle que la France joue au profit de pays encore fragiles, des États qui ne se tien...
Moins de la moitié des dépenses réelles sont prévues dans le budget. Or ce coût représente, depuis 1976, en euros constants 2008, près de 20 milliards d'euros, soit l’équivalent de six porte-avions nucléaires. Il pèse sur nos dépenses d’équipement, sur le maintien de nos matériels en conditions opérationnelles. Cette dispersion de nos engageme...
Je n’évoquerai ni la professionnalisation des armées, qui a facilité cette évolution, ni le rapprochement de la France de l’OTAN depuis 1996, ni le risque que nous nous trouvions engagés de plus en plus dans une guerre des civilisations. Il n’est pas possible de séparer nos choix en matière d’opérations militaires extérieures d’une réflexion s...
s'est interrogé sur les buts de guerre poursuivis par la coalition présente en Afghanistan, et les moyens les plus adéquats à mettre en oeuvre pour espérer remporter une victoire. Il a fait état de l'ardeur des populations animées par l'esprit du djihadisme, qu'on peut estimer à 1,2 milliard de personnes, et a exprimé le doute qu'une force d'un...
a constaté que la cristallisation du monde en grands blocs politiques ou économiques était encore floue et que l'Europe, comme l'ONU, en son temps, devenait de plus en plus un « machin ». Dans ce contexte, il s'est interrogé sur le point de savoir s'il ne fallait pas d'abord dissoudre l'Europe pour arriver à dissoudre la Turquie dans l'Europe.
s'est interrogé sur le financement des opérations extérieures et sur les systèmes d'armes concernés par le plan de relance. Il a souhaité être éclairé sur la cohérence entre les besoins opérationnels et les chaînes de montage prêtes à tourner.
A M. Jean-Pierre Chevènement, qui s'interrogeait sur le bilan politique de l'opération Eufor, M. Josselin de Rohan, président, a fait remarquer que les objectifs fixés étaient de sécuriser l'est du Tchad, dans un but humanitaire, en protégeant les O.N.G. afin qu'elles puissent secourir les populations réfugiées et déplacées. Par rapport à ces o...