Les amendements de Jean-Vincent Placé pour ce dossier

22 interventions trouvées.

Au terme de ce débat, je tiens à exprimer toute ma satisfaction : la qualité des interventions a été remarquable. J’en profite pour vanter les mérites du bicamérisme, à l’adresse de celles et de ceux qui auraient encore des doutes. Nous avons, me semble-t-il, donné une image très digne de la Haute Assemblée. Les échanges de ce matin entre notr...

Je voterai « non », et nous continuerons le débat lors de l’examen du projet de loi organique et dans les années à venir, pour changer les choses. Monsieur le ministre délégué, vous avez su utiliser des arguments puissants. J’espère que vous en ferez autant lorsqu’il s’agira de convaincre nos partenaires européens. Puisse la nouvelle donne soc...

Au terme de ce débat, je tiens à exprimer toute ma satisfaction : la qualité des interventions a été remarquable. J'en profite pour vanter les mérites du bicamérisme, à l'adresse de celles et de ceux qui auraient encore des doutes. Nous avons, me semble-t-il, donné une image très digne de la Haute Assemblée. Les échanges de ce matin entre notr...

Je voterai « non », et nous continuerons le débat lors de l'examen du projet de loi organique et dans les années à venir, pour changer les choses. Monsieur le ministre délégué, vous avez su utiliser des arguments puissants. J'espère que vous en ferez autant lorsqu'il s'agira de convaincre nos partenaires européens. Puisse la nouvelle donne soc...

… je veux dire sans complexe que l’on peut être un Européen convaincu, c'est-à-dire souhaiter, comme le Premier ministre dans le discours volontariste et résolu qu'il a prononcé tout à l’heure, réorienter le cours de la construction européenne et maintenir la France dans une zone euro solidaire, et, dans le même temps, refuser la ratification d...

Ce sentiment de perplexité peut s’expliquer déjà pour des questions de forme. Pour la première fois, en effet, le Parlement n’a pas eu l’occasion de donner son avis sur ce traité. De façon générale, on ne peut pas dire que la construction européenne ait été très démocratique. Malgré tout, depuis trente ans, de façon hypocrite, sans doute bourge...

J’étais sûr de m’attirer des marques d’assentiment sur certaines travées… Malgré tout, donc, on faisait semblant. Mais pas pour ce traité : aucune commission parlementaire n'a été saisie : on est totalement dans l’intergouvernemental. À cette première atteinte à la démocratie vient s’en ajouter une autre, tenant cette fois à la légitimité des...

Depuis vingt ans, l'Europe n’a pas pris le chemin que je souhaitais, celui d’une Europe sociale, d’une Europe politique, d’une Europe écologiste. Non, on n'y est pas !

Oui, j'aurais sans doute dû écouter à l'époque Jean-Pierre Chevènement et peut-être aussi Philippe Séguin, mais pas du tout pour les mêmes raisons... Je parle avec franchise : il faut entendre cette inquiétude. On nous promet la fin des déficits. La droite et le centre le répètent : il faudrait une gestion « en bon père de famille », pour rep...

Je le répète avec force, même à cette heure tardive : je suis inquiet, probablement comme une grande partie de la gauche, comme beaucoup de communistes, de socialistes, d’écologistes. Monsieur le ministre délégué, il faut entendre cette inquiétude. Il n'y aura plus de déficits, nous dit-on, et la compétition internationale est telle qu’il est ...

Tout cela doit nous faire réagir. Je ne détiens certainement pas la vérité révélée. Mon analyse diffère de celle du Gouvernement, mais je m’interroge. Cette politique réduit la puissance publique et le poids des services publics. Elle conduit à la récession, à l’austérité et à la rigueur. Ce traité les renforcera-t-il ? On parle d'une croissa...

et je conclurai dans les mêmes termes que lui. Au-delà des convictions de quelques écologistes, communistes et socialistes, de grandes voix à gauche, comme Claude Bartolone, Harlem Désir ou Laurent Fabius, ainsi que, pour la première fois dans l’histoire de la construction européenne, au sein de la conférence des syndicats européens, s’élèvent...

… je veux dire sans complexe que l'on peut être un Européen convaincu, c'est-à-dire souhaiter, comme le Premier ministre dans le discours volontariste et résolu qu'il a prononcé tout à l'heure, réorienter le cours de la construction européenne et maintenir la France dans une zone euro solidaire, et, dans le même temps, refuser la ratification d...

Ce sentiment de perplexité peut s'expliquer déjà pour des questions de forme. Pour la première fois, en effet, le Parlement n'a pas eu l'occasion de donner son avis sur ce traité. De façon générale, on ne peut pas dire que la construction européenne ait été très démocratique. Malgré tout, depuis trente ans, de façon hypocrite, sans doute bourge...

J'étais sûr de m'attirer des marques d'assentiment sur certaines travées… Malgré tout, donc, on faisait semblant. Mais pas pour ce traité : aucune commission parlementaire n'a été saisie : on est totalement dans l'intergouvernemental. À cette première atteinte à la démocratie vient s'en ajouter une autre, tenant cette fois à la légitimité des...

Depuis vingt ans, l'Europe n'a pas pris le chemin que je souhaitais, celui d'une Europe sociale, d'une Europe politique, d'une Europe écologiste. Non, on n'y est pas !

Oui, j'aurais sans doute dû écouter à l'époque Jean-Pierre Chevènement et peut-être aussi Philippe Séguin, mais pas du tout pour les mêmes raisons... Je parle avec franchise : il faut entendre cette inquiétude. On nous promet la fin des déficits. La droite et le centre le répètent : il faudrait une gestion « en bon père de famille », pour rep...

Je le répète avec force, même à cette heure tardive : je suis inquiet, probablement comme une grande partie de la gauche, comme beaucoup de communistes, de socialistes, d'écologistes. Monsieur le ministre délégué, il faut entendre cette inquiétude. Il n'y aura plus de déficits, nous-dit-on, et la compétition internationale est telle qu'il est ...