Interventions de Joël Labbé

En bio, l'efficacité doit être appréhendée de façon globale...

L'INRA collabore-t-il avec vous pour les expérimentations ? Il semble que 3,5 % seulement de son budget soit consacré au bio.

Qui vous finance ?

Travaillez-vous sur le vignoble ?

Nous avons reçu un peu tout le monde et nous allons partout pour avoir une vision objective.

Travaillez-vous avec vos homologues des pays voisins ? Sont-ils mieux aidés ?

Et les rendements par rapport au bio ?

Faut-il donc plus de moyens pour la recherche publique ?

La France est-elle toujours le premier pays utilisateur de pesticides ?

Adjuvants compris ?

Qui réalise les essais préalables ? Y a-t-il des contre-expertises ou toute confiance est-elle faite au fabricant ? Le ministère délivre-t-il lui-même l'autorisation ?

Mais qui est responsable en dernier ressort ? Le producteur de molécules ? Le fabricant de l'EPI ?

Vous avez dit qu'un fabricant de pesticides produisait aussi une combinaison qu'il testait lui-même. L'industrie des pesticides ne devrait-elle pas assumer la charge des essais ?

L'existence d'une AMM rassure... Il y a une question de confiance ! Mais il semble qu'on puisse douter de la fiabilité des EPI, notamment si les adjuvants ne sont pas testés.

S'il existait un EPI universel, les utilisateurs seraient protégés mais pas l'environnement...

Les scientifiques s'en plaignent aussi... L'État ne fait-il pas trop confiance aux fabricants ?

Mais avez-vous les moyens d'être vigilants ?

On pourrait exiger des fabricants de produits qu'ils procèdent eux-mêmes aux tests et, pourquoi pas, fournissent les EPI. Ils exerceraient alors pleinement leur responsabilité.

La santé publique doit prévaloir sur le secret des affaires.

Étudiez-vous les enfants des agriculteurs ?