Photo de Joël Labbé

Interventions de Joël LabbéLes derniers commentaires sur Joël Labbé en RSS


3837 interventions trouvées.

L'association Terre de Liens est-elle considérée comme une personne morale d'utilité publique ?

Certes, il ne faut pas aller trop vite, mais il y a des bémols. On doit accélérer notre production de légumineuses. Je rappelle que 80 % de la viande de la restauration collective est importée, d'où l'intérêt des plats végétariens. Par ailleurs, il y a beaucoup plus de gaspillage dans les menus avec viande.

La proposition de la rapporteure est intéressante, mais elle ne va pas suffisamment loin à mon sens.

Il va falloir collectivement et mondialement inverser la proportion entre les protéines végétales et animales. Pourquoi ne pas commencer par instaurer un menu par semaine ? Cela habituerait les enfants et respecterait ceux qui sont issus d'une famille végétarienne. N'oublions pas que c'est une pratique qui se développe dans notre pays.

Je suis d'accord avec Laurent Duplomb. Il importe néanmoins d'apporter une aide aux ménages modestes, ciblée de préférence vers une alimentation de qualité. La tarification au quotient familial mériterait d'être généralisée.

Cet amendement est très intéressant. Les PAT poussent à la polyculture-élevage. Ils tirent également vers le haut en matière de respect de l'environnement. L'amendement COM-308 est adopté.

Je comprends les réserves de la commission et j'accepte de modifier cet amendement dans le sens voulu par Mme le rapporteur.

Nous devons sortir de la dépendance aux protéines importées. Le plan Protéines de 2009 n'a pas été appliqué. Tout le monde ne partage pas l'analyse de M. Duplomb. Il faut aussi produire des protéines pour l'alimentation animale.

Sa rédaction mérite sans doute d'être améliorée. Je le retirerai pour le retravailler avant de le redéposer en séance. Il n'en demeure pas moins qu'il est nécessaire de reconstituer le linéaire de haies bocagères, de manière intelligente et scientifique, afin de concilier agriculture productive et protection de l'environnement. Je rappelle que ...

Cet amendement témoigne du travail de fond qui a été mené pour enrichir le texte de l'Assemblée nationale. L'amendement COM-1740 est adopté.

Il est indispensable de réduire fortement nos émissions de protoxyde d'azote, car il est 300 fois plus toxique que le CO2. Cet amendement est très mesuré, mais c'est une avancée.

Je comprends votre position. Il s'agissait d'une tentative pour pallier l'absence de contrôle du Parlement.

Je salue à mon tour le travail de nos rapporteurs. Nous pouvons partager certaines de leurs propositions. Nous continuerons à défendre une production alimentaire de qualité et de proximité, avec un faible impact sur le climat, qui permette de stocker le plus de CO2 possible, tout en préservant la biodiversité. Nos amendements viseront à inciter...

Notre amendement répondait à l'accélération des coupes rases que nous constatons ces dernières années. Le législateur doit intervenir.

Vous parlez de « cohérence » ? Si vous ne rejetiez pas en bloc ce texte, qui est très mesuré, nous pourrions avoir un vrai débat, dans l'intérêt des éleveurs. Le modèle d'élevage est à bout de souffle. Nos concitoyens réclament moins de concentration et une viande de meilleure qualité. Nous ne voulons absolument pas supprimer l'élevage ; nous...

Si le Gouvernement émet un avis favorable sur l'amendement n° 1, y serez-vous alors également favorable ?

Ma question s’adresse à M. le ministre de l’agriculture et de l’alimentation. Je regrette qu’il ne soit pas là, mais chacun a ses obligations. M. Julien Denormandie vient de présenter son plan stratégique national en vue de la PAC, la politique agricole commune, 2023-2027. J’aurais voulu lui dire en direct notre immense déception à la lecture ...

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, je voudrais tout d’abord saluer l’initiative de notre collègue Esther Benbassa : il est des débats nécessaires, qui ne s’arrêteront pas à notre discussion d’aujourd’hui. Le bien-être animal est devenu un enjeu majeur. Nos concitoyens sont de plus en plus nombreux à souhaiter cons...

Il est donc capital d’agir à l’échelle européenne : il faut refuser les traités de libre-échange, ou à tout le moins en exclure définitivement les produits alimentaires, et mettre en place des clauses miroirs pour l’ensemble des importations de produits alimentaires. Il est capital d’agir à l’échelle nationale aussi, en faveur de la relocalisa...