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Oui, mais il faut aussi le mettre en pratique !
Il faut le supprimer, tout simplement !
Silence vaut approbation !
M. Loïc Hervé. Le FPIC, c’est comme les épinards : on aime ou on n’aime pas. Moi, je n’aime pas le FPIC !
J’en viens aux arguments de fond. Le FPIC a vécu, même s’il a mal vécu. Jour après jour – je sors d’une campagne sénatoriale –, je peux vous assurer qu’on mesure les effets pervers de cette péréquation horizontale qui ne cesse de créer des frustrations dans tout un tas de territoires. Je pense particulièrement à mon département de Haute-Savoie...
Ah ?
Non, je le supprime !
Certainement ! C’est moi qui ai écrit l’amendement !
Ah ! Quand même !
La commission des finances et la commission des lois surtout !
Mais ça n’a pas été corrigé !
Exactement !
Très bien !
Au FPIC Île-de-France ?
Donc, on ne fait rien ?
La réponse est non !
Avec la crise de l’aéronautique, ils en ont bien besoin !
Ce n’est pas la même chose !
Je ne sais pas si ma proposition est radicale au point d’être irresponsable. Ce que je sais, c’est que, au point où nous en sommes, un électrochoc est nécessaire en la matière. Sans cet amendement, nous n’aurions pas eu ce type de débat. Je sors d’une campagne sénatoriale au cours de laquelle j’ai visité 300 communes. Ma collègue Sylviane Noël...