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Interventions en hémicycle de Mathilde OLLIVIER


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Dans l’article 1er, les auteurs de la proposition de loi définissent ce que serait l’écriture dite inclusive, « entendue comme désignant les pratiques rédactionnelles et typographiques visant à introduire des mots grammaticaux constituant des néologismes ». Par ce biais, il s’agit d’interdire l’utilisation de mots tels que « iel » ou « celleux...

À la page 15 de son projet, Gérard Larcher écrit : « Je vous propose pour les trois années à venir une véritable cure d’austérité normative. » Pensez-vous que ce soit vraiment le moment de légiférer sur l’écriture inclusive ?

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, ce soir, nous examinons une proposition de loi visant à interdire l'usage de l'écriture inclusive, un texte qui n'est pas sans rappeler la proposition de loi du Rassemblement national débattue dans le cadre de sa niche parlementaire à l'Assemblée nationale, le 12 octobre dernier. O...

… ayant pour objet d'interdire l'usage de l'écriture inclusive. À l'heure où nous sommes frappés par les urgences et les crises d'ampleur internationale, nous sommes en droit de nous interroger sur votre sens des priorités. Selon toute vraisemblance, vous êtes davantage préoccupés de réaliser au Sénat ce que l'extrême droite fait à l'Assemblée...

L'écriture inclusive est un outil de féminisation et d'inclusivité de la langue. La question du point médian monopolise souvent les débats. Pourtant, il est important de rappeler ici qu'il n'est qu'une composante de l'écriture inclusive. Celle-ci est riche de ses pratiques multiples

Au cours des derniers siècles, la règle du masculin qui l'emporte sur le féminin s'est progressivement imposée dans l'écriture de notre langue. Voilà trois siècles, Nicolas Beauzée, ancien professeur et académicien, justifiait ainsi cette domination : « le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur...

Nous, écologistes, progressistes, féministes, nous sommes favorables à l'usage de l'écriture inclusive, non pas par dogmatisme, mais parce que cette pratique est un levier indispensable pour la visibilité des femmes et des minorités de genre dans notre langue. Entendez bien là, mes chers collègues : ni menace ni révolution. L'écriture inclusiv...

Je souhaite revenir sur deux points. Tout d'abord, nombreux ici sont ceux qui évoquent les difficultés des personnes dyslexiques à lire l'écriture inclusive. Or il n'existe aujourd'hui aucune étude sur le sujet. Par conséquent, j'ignore quelles sont leurs sources...

Le second point a trait à la lisibilité de la langue. Il existe une étude, en revanche, selon laquelle les personnes s'habituent à cette écriture et retrouvent, après une première lecture plus lente, leur vitesse de lecture normale. Comme toujours, la France à reculons – et le Sénat de manière encore plus visible

Dans l'article 1er, les auteurs de la proposition de loi définissent ce que serait l'écriture dite inclusive, « entendue comme désignant les pratiques rédactionnelles et typographiques visant à introduire des mots grammaticaux constituant des néologismes ». Par ce biais, il s'agit d'interdire l'utilisation de mots tels que « iel » ou « celleux...

À la page 15 de son projet, Gérard Larcher écrit : « Je vous propose pour les trois années à venir une véritable cure d'austérité normative ». Dès lors, pensez-vous qu'il soit vraiment le moment de légiférer sur l'écriture inclusive ?

Une certitude émerge de ce débat : notre groupe ne votera pas cette proposition de loi qui tend à interdire l’écriture inclusive. Quelle surprise ! La majorité sénatoriale a fait le choix de débattre de ce sujet ce soir. Quant à nous, nous ne vous demandons pas d’adopter cette écriture, de l’utiliser, mais seulement de laisser celles et ceux q...

Une certitude émerge de ce débat : notre groupe ne votera pas cette proposition de loi qui tend à interdire l’écriture inclusive. Quelle surprise ! La majorité sénatoriale a fait le choix de débattre de ce sujet ce soir. Quant à nous, nous ne vous demandons pas d’adopter cette écriture, de l’utiliser, mais seulement de laisser celles et ceux q...

… désireuses de se voir représentées à travers elle. Il nous paraît donc important de soutenir le développement de cette écriture et l’usage du point médian.

… désireuses de se voir représentées à travers elle. Il nous paraît donc important de soutenir le développement de cette écriture et l’usage du point médian.

Une certitude émerge de ce débat : notre groupe ne votera pas cette proposition de loi qui tend à interdire l'écriture inclusive. Quelle surprise ! La majorité sénatoriale a fait le choix de débattre de ce sujet ce soir. Quant à nous, nous ne vous demandons pas d'adopter cette écriture, de l'utiliser, mais seulement de laisser celles et ceux q...

… désireuses de se voir représentées à travers elle. Il nous paraît donc important de soutenir le développement de cette écriture et l'usage du point médian.