Interventions en hémicycle de Michel Vergoz

Un peu de décence !

Vous avez laissé l’État en faillite !

Oui, c’est la vraie question !

Madame la présidente, madame la ministre, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, je félicite Jean-Étienne Antoinette, Joël Guerriau et Richard Tuheiava du travail de grande qualité qu’ils ont réalisé lors de l’élaboration du rapport d’information sur les ZEE ultramarines, objet de notre débat aujourd’hui. Je remercie également le prés...

C’est grotesque !

C’est ce que vous venez de dire qui est grotesque !

Vous voyez, monsieur Desessard !

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, donner à entendre, comme l’ont fait MM. Vanlerenberghe et Desessard, que ce texte est si mauvais que les socialistes eux-mêmes l’ont rejeté en première lecture, c’est grotesque.

Cela relève d’une mauvaise foi qui confine à la désinformation !

Si j’ai voté contre ce texte en première lecture, monsieur Desessard, c’est parce que vous l’aviez totalement dénaturé ! Il importait de replacer ce vote dans son contexte.

Après une deuxième lecture constructive à l’Assemblée nationale, le projet de loi garantissant l’avenir et la justice du système de retraites revient aujourd’hui devant le Sénat. Je tiens à commencer mon propos en affirmant l’ambition qui doit tous nous animer aujourd’hui : celle de dépasser les postures, pour réellement faire évoluer notre sy...

Je croyais que c’étaient vos amis !

M. Michel Vergoz. Nous sommes toujours vos amis, même si c’est parfois difficile !

Et ami !

Oh ! Un peu de décence !

Encore ! Mais c’est trop gros !

Je voudrais tout d’abord m’insurger contre des rappels historiques tronqués. On ne peut pas refaire l’histoire dans cet hémicycle en fonction du poison que l’on a tenté d’instiller dans la population pour l’intoxiquer. Je dois dire que j’ai été choqué, au terme de la première lecture, d’entendre parler à la télévision d’un vote unanime contre ...

Attendez, monsieur Vanlerenberghe, je l’ai entendu à plusieurs reprises !

Madame Debré, je ne vous ai pas interrompue lorsque vous parliez !

C’est extrêmement choquant, car il s’agit d’une désinformation de l’opinion publique. C’est grave ! Je le redis, je n’ai jamais voté contre le projet de loi que le Gouvernement a présenté dans cet hémicycle. Je vous interdis de tronquer l’histoire de la sorte. Mes chers collègues, je réclame du respect entre nous. Néanmoins, comme je ne veux p...