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Non, et vous le savez bien !
Le texte n’est pas encore voté !
Écoutez ce que disent les Français !
Cela fait trois semaines que nous sommes là !
Je m’associe à la demande de suspension de séance présentée par M. Bel…
Mme Nicole Borvo Cohen-Seat. Chers collègues de la majorité, vous êtes de véritables provocateurs !
Absolument ! En réalité, vous refusez, comme le Gouvernement d’ailleurs, un véritable débat sur le contenu qu’il faut donner à la réforme des retraites !
Vous voulez imposer votre réforme des retraites, celle dont le peuple ne veut pas ! Voilà la réalité !
Monsieur le Premier ministre, nous sommes très honorés de votre présence dans ce débat…
Merci, je n’en doutais pas ! Mais permettez-moi cependant de vous dire, avec tout le respect que je vous dois, comme tout le monde…
… permettez-moi donc de vous dire que ce que nos concitoyens ne supportent pas, ne supportent plus en tout cas, c’est que vous demandiez toujours aux mêmes, et à eux exclusivement, les efforts dont vous parlez ; je veux parler des salariés les plus modestes. Alors qu’à l’inverse, pour les bénéficiaires de niches fiscales, de stock-options, de ...
… pour ceux-là, pas d’efforts ! Au contraire, que des privilèges, que des sourires, que des avantages ! Ce n’est pas cela, demander un effort au pays ! L’effort, nos concitoyens savent quand il faut le faire ; mais ils le font quand il est juste et quand, en plus, ils considèrent que ce sera pour le bénéfice de tous. Or, ce n’est pas le cas ! ...
Mme Nicole Borvo Cohen-Seat. Voilà ce qui est visé ! Et cela, vous n’avez même pas le courage de le dire !
Évidemment !
Les nantis !
Qui sait ?
Mme Nicole Borvo Cohen-Seat. Vous continuez dans la provocation !
Vous soutenez l’octroi de privilèges exorbitants, au motif que leurs bénéficiaires quitteraient le territoire si l’on tentait de les réduire. Jusqu’où êtes-vous prêts à prôner la mise aux normes de la France pour lui permettre d’affronter la concurrence internationale ? Il existe des pays dans lesquels les salariés ne touchent qu’un dollar ou ...
…de mettre en œuvre la retraite par capitalisation, les salariés n’ayant guère d’autre choix. Il faut que cela soit dit clairement : vous écoutez uniquement les représentants du patronat.