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Interventions en hémicycle de Nicole Bricq


9319 interventions trouvées.

Madame la présidente, messieurs les secrétaires d’État, mes chers collègues, on aurait voulu que ce texte passe inaperçu que l’on ne s’y serait pas pris autrement que nous le faisons ce soir ! En choisissant de concert que la création de ce nouvel organe central des caisses d’épargne et des banques populaires soit examinée un lundi en séance d...

Je n’ai pas fini ! Je commence seulement mon intervention ! Il faut avoir tout bouclé en juillet. Mais cette précipitation ne réglera pas pour autant le problème du calendrier établi lors de la signature du protocole du 16 mars dernier. L’argument de la rapidité est un prétexte commode qui évite de débattre du contexte.

Pourtant, les débats, tant à l’Assemblée nationale qu’au sein de la commission des finances du Sénat, ont mis en évidence les interrogations, les inquiétudes, les réticences au sein de tous les groupes politiques. Peut-on dire que l’audition par notre commission des finances du président-directeur général, M. François Pérol, a répondu à l’atte...

Non ! Peut-on dire que la table ronde des organisations syndicales, au demeurant fort mesurées et responsables, a suffi à lever les interrogations et les inquiétudes pour l’avenir de ce groupe composé de 110 000 salariés ? Non ! Peut-être s’agit-il d’un texte « minimaliste », comme l’a rappelé le rapporteur. Il n’en demeure pas moins qu’il es...

Mme Nicole Bricq. … et effacer l’ardoise de la funeste course à la taille, de la sortie de route calamiteuse qui a conduit deux groupes à quitter leur métier historique de distributeur de crédits aux ménages (M. Jean Desessard applaudit.), aux entreprises, aux collectivités locales

Pour nous, c’est « non » ! Passons maintenant au présent, pour lequel le projet de loi est censé sinon apporter des réponses, du moins donner à l’organe de tête du futur groupe une assise juridique. La crise financière accélère un rapprochement qui était en germe depuis 2006, année de la création de Natixis. Depuis lors, l’État s’est impliqué...

Ces 34 milliards d’euros sont le fait de provisions et de dépréciations constatées, de produits toxiques, d’actifs invendables. Le tout a coûté 1, 9 milliard d’euros au premier trimestre 2009, et rien ne dit que de nouvelles pertes ne seront pas enregistrées au deuxième trimestre. L’État s’est porté au secours de la filiale, pour en relever le...

Pour Natixis, quelle sera la solution ? Nous ne la connaissons pas ! Les parlementaires seraient-ils tellement irresponsables que l’on juge inutile, en haut lieu, de les éclairer ? L’intervention de l’État est pourtant particulièrement lourde, motivée par le risque systémique que ferait courir au système bancaire l’implosion d’un financeur maj...

Son inexpérience à gouverner un groupe de cette importance ne rassure pas. En effet, passer de la case « banque d’affaires », où l’on parle entre initiés en utilisant des mots convenus, à la case « Élysée » ne prépare pas vraiment à la gestion d’un groupe constitué de deux entités historiques, prises de surcroît dans la tourmente bancaire. Jus...

Pour finir, je m’interrogerai sur le devenir collectif et individuel des salariés. La précipitation nuit à la bonne qualité des informations qui leur ont été communiquées, et ils ne savent pas où se situer dans le futur groupe. La disparition des comités de groupe existants les prive de lieux d’information pour apprécier une stratégie globale d...