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Interventions sur "climatique" d'Angèle Préville


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... du climat est plus rapide que nos décisions politiques... La volonté politique est-elle suffisante dans un système où la finance chapeaute tout ? Le principe de la liberté d'entreprendre étant inscrit dans notre Constitution, cela bloque beaucoup de choses. Lorsque nous modifierons ce texte, il faudra veiller à y faire figurer la protection de l'environnement et la prise en compte du changement climatique, notamment les objectifs de développement durable. Nous aurons besoin de l'appui de nos populations. Or, nos concitoyens sont insuffisamment sensibilisés. Vous avez parlé du plan Marshall ; il a aussi servi à développer des marchés au bénéfice des États-Unis et a entraîné l'avènement de la société de consommation...

Madame la secrétaire d’État, ce qu’attendent de nous les pays malmenés par le réchauffement climatique, comme les îles Maldives ou les îles Fidji, ce sont des actes, des engagements précis, concrets, dès maintenant. Depuis des années, discours enflammés et belles paroles s’accumulent. Ces pays, déjà lourdement et irrémédiablement affectés, sont impatients et las d’attendre, alors qu’ils perdent tout. À quelques semaines du lancement de la COP24, des tensions se sont déjà fait ressentir en marge d...

Les territoires littoraux ont été protégés grâce à la loi Littoral, dont nous bénéficions depuis longtemps. Nous devons à ce texte la beauté de notre pays. Mais le moment est peut-être venu de repenser les choses et de rouvrir la réflexion, alors que le bouleversement climatique s’apprête à provoquer la montée du niveau de la mer. La population mondiale la plus menacée est celle qui vit au bord des mers et des océans. Peut-être devons-nous donc réfléchir davantage à l’avenir en envisageant le développement un peu plus loin du bord de mer.

En prévision de la COP23, les parlementaires africains s’étaient réunis à Rabat, au mois d’octobre dernier, pour élaborer une déclaration, remise à Bonn au Premier ministre fidjien, président de la conférence des Nations unies sur le changement climatique. Ce document souligne avec justesse que l’Afrique ne contribue que dans une mesure infime aux émissions de gaz à effet de serre, avec moins de 4 % des émissions totales, et que « le financement d’un plan stratégique de développement en Afrique est une question de réparation des dommages historiques et d’équité à même de conjurer les effets négatifs des déséquilibres climatiques sur le continent »...

...ide visant à la modernisation de l’appareil productif et à une meilleure performance économique, environnementale, sanitaire et sociale est nécessaire. Il s’agit là d’un véritable levier pour le dynamisme du secteur et d’un signe fort envoyé à nos agriculteurs. N’oublions pas la réalité du secteur agricole : trois années de crises touchant les différentes filières, et ce dans un contexte d’aléas climatiques et de revenus très bas. Le budget actuel acte une diminution de 13, 5 millions d’euros des crédits du PCAE, le plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles. Ils s’établissent à 71 millions d’euros, contre 84, 5 millions d’euros l’année dernière. Ce désengagement est préjudiciable. Sans moyens importants, les objectifs de compétitivité des filières agricoles, notamment ceux...