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...is je voterai, bien entendu, l’amendement n° II-875 du rapporteur spécial. Les préoccupations sont partagées sur toutes les travées, comme on a pu l’entendre en discussion générale : suppressions de postes, menaces de fermetures de classe, impossibilité de mettre en œuvre la réforme du baccalauréat, etc. Aujourd’hui, l’enseignement agricole a besoin d’une chose : avoir des enseignants en face des élèves !
...es et les femmes a auditionné le secrétaire d’État chargé de l’enfance et des familles. Adrien Taquet nous a mis en garde sur la santé mentale, non seulement des tout-petits – le Gouvernement, et je l’en remercie, a mis à disposition des masques transparents pour que les plus jeunes enfants puissent voir le visage de leurs interlocuteurs –, mais aussi des adolescents. Soyons vigilants : tous les élèves sont concernés et notre action doit être en adéquation avec les besoins du terrain. La santé mentale des enfants et des jeunes s’est dégradée au cours des périodes de confinement. Les chiffres avancés lors de cette audition étaient assez alarmants !
...t amendement. Ne pas le faire entrerait en contradiction avec ce que j’ai dit au début de l’examen des crédits de cette mission. Aujourd’hui, les MFR sont très nombreuses, par exemple en Vendée. Elles proposent un accompagnement très personnalisé qui permet souvent de sortir des jeunes de situations très compliquées et de les élever en termes d’orientation. Elles offrent aussi une solution à des élèves qui ne sont pas faits pour les circuits pédagogiques normaux. Notre débat souligne que l’éducation nationale, l’enseignement technique agricole et les MFR fonctionnent chacun en silo. Je ne prendrai qu’un exemple : vendredi dernier, je me trouvais dans la MFR de Saint-Jean-de-Monts. La veille, ses acteurs avaient participé à une réunion pour faire connaître les MFR dans la grande maison de l’éd...
...tres niveaux ? Ce dédoublement a été important pour donner plus de chances aux enfants de réussir et offrir de meilleures conditions de travail aux enseignants, mais n'y a-t-il pas un risque pour le second degré ? En ce qui concerne l'école inclusive, l'augmentation des postes d'AESH s'est accompagnée de formations. Aujourd'hui, nous sommes en capacité d'offrir un accompagnement à la moitié des élèves en situation de handicap. Quand serons-nous en capacité d'accueillir tous les enfants en situation de handicap, avec un accompagnement adapté ? Qu'en est-il de la revalorisation de la rémunération des AESH ? Par ailleurs et depuis de nombreuses années, le niveau des élèves est en constante diminution, malgré l'investissement important dans l'école. Comment l'expliquez-vous ? Enfin, la rentré...
Je vous remercie pour cet excellent rapport, rédigé à la suite des auditions organisées la semaine dernière. Depuis plusieurs années, l'enseignement agricole est l'objet de déclarations d'amour, avec une volonté d'accueillir de plus en plus d'élèves. Or nous constatons, dans ce PLF, que les budgets proposés ne permettront pas d'accueillir 20 000 élèves supplémentaires sur l'ensemble du quinquennat, - objectif fixé par le ministère de l'agriculture - mais, au contraire, auront pour conséquences de fermer des classes et de supprimer des postes d'enseignants. Les conditions d'exercice se dégradent dans tous les établissements agricoles et la s...
...ent agricole, c’est avant tout s’enquérir de l’agriculture de demain. C’est pourquoi nous ne pouvons que nous féliciter de la volonté du Gouvernement d’augmenter les crédits du programme « Enseignement technique agricole ». Cette filière d’excellence est garante d’une culture et d’un élevage respectueux de la nature et des attentes des consommateurs. Pour autant, elle peine à attirer de nouveaux élèves. Cette voie d’orientation est souvent peu connue et mal considérée : pour les établissements publics agricoles, le nombre d’élèves et d’étudiants en 2017 a atteint son plus bas niveau depuis 1996, avec moins de 100 000 inscrits. La rentrée de 2019 est heureusement marquée par une hausse de 750 élèves par rapport à 2018. Cet infléchissement doit être soutenu par des formations intégrant la révolu...
... des recrutements suffisants de professeurs ont été anticipés pour faire face à cette obligation n'a pas reçu non plus de réponse satisfaisante de la part du ministre. Les problèmes des agressions des professeurs et du harcèlement demeurent également en suspens. Qu'en est-il d'ailleurs de la médecine scolaire ? Par ailleurs, plutôt que de se donner pour objectif d'atteindre le nombre de 200 000 élèves, l'objectif de l'enseignement agricole ne devrait-il pas plutôt être de travailler sur l'orientation ?
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, 20 % des élèves quittent aujourd’hui l’école sans maîtriser les savoirs fondamentaux. Près de 120 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans diplôme ni qualification. La dernière enquête PISA, publiée par l’OCDE, dresse un tableau alarmant : depuis près de vingt ans, notre système éducatif ne permet plus de réduire les inégalités sociales ni de rendre possible l’élévation des citoyens par le méri...
...on rapport de 2018 sur la thématique « femmes et agriculture : pour l'égalité dans les territoires », la délégation aux droits des femmes du Sénat a émis de nombreuses préconisations dont l'une, sur le congé maternité, a été reprise par Madeleine Schiappa. Ne vous privez pas d'aller chercher de bonnes idées dans ce rapport toujours pertinent ! Comment les 44 % des moyens supplémentaires pour les élèves en situation de handicap seront-ils répartis entre l'enseignement public et privé ? À quelle échéance le nouveau statut de directeur d'établissement d'enseignement agricole sera-t-il instauré ? Enfin, selon quels critères les 38 postes d'enseignement seront-ils supprimés ?
... au quotidien le corps enseignant : manque de moyens, manque d’encadrement, manque d’instituts médico-éducatifs. Cette addition de manques se révèle préjudiciable à tous les enfants, avec ou sans handicap, comme aux enseignants. Elle m’a également mise en garde sur la difficile coordination entre les classes ordinaires et les dispositifs ULIS, les unités localisées pour l’inclusion scolaire. Les élèves ULIS sont en effet intégrés dans les classes, mais sans être comptabilisés dans les effectifs, ce qui pose des problèmes d’ouverture ou de fermeture de classes. Je suis sûre que nombre de mes collègues ici présents seraient facilement à même de nous présenter des exemples similaires. Cette même chef d’établissement m’a également fait part de son indignation quant à la situation salariale des AE...