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...droits voisins, des quotas en matière d'expression cinématographique et audiovisuelle...je me dis qu'il faudrait coordonner tout cela dans un projet européen. Il faudrait également profiter de la Présidence française de l'Union européenne pour réaffirmer la vision de la francophonie du XXIe siècle. Il ne faut pas voir cela comme une forme d'arrogance des Français, mais plutôt comme la défense des langues européennes, accompagnée d'un projet éducatif. Selon vos dires, huit États membres seulement ont dans leur système éducatif une formation comportant deux langues étrangères. C'est très insuffisant ! Il faut remédier à cela ou sinon, ces langues sont amenées à mourir. Ensuite, il faudrait déjà que les Français promeuvent leur propre langue, aient recours à des traducteurs et évitent de s'exprim...
Il existe par ailleurs un paradoxe. Un certain nombre de pays revendiquent les langues régionales dans leurs textes constitutionnels, mais ne revendiqueraient pas leurs langues nationales dans le cadre de la diversité culturelle au niveau européen.
Comment la Cité internationale de la langue française va-t-elle pouvoir jouer un rôle de coordination, d'impulsion et d'animation avec les établissements du réseau de la francophonie, tels que les instituts français, les alliances françaises et d'autres établissements qui existent dans le monde ? En tant que présidente du groupe d'amitié France-Égypte du Sénat, je suis sensible à cette question, notamment eu égard à l'université Senghor d'...
... économique que l’on ne peut ignorer. Figurant parmi les premiers pays pratiquant une diplomatie culturelle depuis le XVIIIe siècle, la France conserve une place de choix dans ce domaine, mais elle doit s’adapter aux nouveaux défis contemporains. Notre pays attache depuis longtemps une grande importance aux échanges culturels – cinéma, théâtre, arts, livres, idées, médias –, à la promotion de la langue française et au plurilinguisme. C’est pourquoi, je le rappelle, la France s’est battue pour obtenir de l’UNESCO, en 2005, une convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Elle entretient également un important réseau d’instituts culturels, d’Alliances françaises et de lycées français à travers le monde. Elle contribue au renforcement de la présence de ...
Vous avez évoqué l'apprentissage des langues étrangères et de la culture sous-jacente. Je rappelle que notre commission demande régulièrement au service public de la télévision de mettre en oeuvre les obligations légales qui lui incombent à ce titre, notamment en diffusant les séries américaines en version originale sous-titrée.
... monsieur le ministre, mes chers collègues, nous sommes tous ici attachés à notre patrimoine. En témoignent les débats que nous avons eus récemment, à l’occasion de l’examen de la proposition de loi relative au patrimoine monumental déposée par ma collègue de l’Union centriste Françoise Férat. Patrimoine matériel et immatériel, tout ce qui est constitutif de notre culture doit être préservé. Nos langues régionales et nos particularismes régionaux, qui s’expriment aussi bien dans la musique que dans les arts plastiques ou encore la littérature, sont la preuve vivante de la diversité sur laquelle s’est construite notre culture. Même si, aujourd’hui, tous les Français ne parlent pas un patois, il reste tous ces accents et phrasés qui font que, de Rennes à Montpellier, on parle la même langue, mais...
Toutefois, nous nous interrogeons sur les préconisations qu’il formule à travers sa proposition de loi pour atteindre ses objectifs. En effet, celles-ci posent des questions d’ordre technique, financier et juridique. Le constat de notre collègue est que le cadre législatif relatif aux langues et cultures régionales est inapproprié, de sorte que, selon l’exposé des motifs, « ne rien faire reviendrait à précipiter leur disparition ou, tout du moins, leur effacement ».
... de la culture et de la communication – l’état des lieux a déjà été fait –, il apparaît que de nombreuses actions sont menées. Une mission d’enseignement est déjà assumée par l’État, comme l’a souligné notre collègue Colette Mélot, que je voudrais d'ailleurs féliciter pour le caractère très approfondi de son rapport. Ce sont ainsi près de 200 000 élèves qui suivent aujourd'hui un enseignement de langue régionale. L’offre actuelle semble répondre à la demande des parents. Moi qui ai enseigné l’anglais pendant vingt ans – mais peut-être n’est-ce pas un bon exemple, puisqu’il s’agit de la langue dominante –…
… je n’ai jamais entendu de plainte au sujet d’un quelconque déficit d’enseignement du cauchois dans ma région ; et Dieu sait si, en ma qualité de linguiste, j’y aurais été attentive ! Il est vrai que cette langue est sans doute moins vivace que certaines de ses homologues ; je pense notamment au breton, parlé dans la région de mon collègue Joseph Kergueris. Les médias, notamment audiovisuels, ont été évoqués. Ils constituent en effet un autre vecteur de transmission de ce patrimoine. Pour avoir été rapporteur de la loi de 2009 sur l’audiovisuel public, je ne peux que m’étonner des propositions énoncées p...
Élus de proximité, nous nous interrogeons aussi sur l’incidence qu’aurait ce texte pour les collectivités territoriales : celles-ci ont indéniablement un rôle à jouer, mais dans quelle mesure ? Une loi trop généraliste ne serait-elle pas difficile à appliquer, étant donné la diversité des langues régionales ? Qu’en disent les associations d’élus, du reste ? Quels outils communs pourraient permettre à la fois la transmission du créole et celle du normand ? Si, comme l’affirme l’exposé des motifs, « la reconnaissance des langues et cultures régionales est un prolongement logique de la décentralisation », laissons donc aux collectivités territoriales le soin de mettre en œuvre leurs propre...
En fait, il y a dans ce texte une confusion entre l’enseignement des langues fondamentales et des langues régionales : les premières sont utilisées dans le milieu professionnel et économique, les secondes correspondent à une approche linguistique et culturelle. Je ne remets pas en cause l’intérêt que représente le multilinguisme, surtout dès le plus jeune âge, mais reconnaissons qu’à l’heure actuelle il est sans doute plus utile pour un jeune de parler espagnol, anglais...
L’objectif de l’enseignement des langues vivantes, inscrit dans une perspective européenne, est que chaque élève, à la fin du lycée, soit capable de communiquer dans au moins deux langues vivantes. Cela ne lui interdit pas d’apprendre aussi sa langue régionale, mais l’urgence est plutôt de renforcer les moyens dédiés à l’apprentissage des langues étrangères. Pour toutes ces raisons – et, monsieur Navarro, il s’agit de raisons pragmati...
... secrétaire municipal à la culture. Les coopérations décentralisées entre collectivités françaises et brésiliennes ont été mobilisées, notamment à São Paulo, à la plus grande satisfaction de tous. Des institutions publiques et privées se sont également inscrites dans le mouvement. La fondation culturelle « Palmares » à Brasilia a monté des événements ponctuels. La pinacothèque et le musée de la langue portugaise de São Paulo ont respectivement mis en place une exposition très riche sur Matisse et une exposition particulièrement originale consacrée aux mots de la langue française. Le centre culturel « Banco do Brasil » avec l'exposition « Saint-Etienne, cité du Design » et le musée historique national avec l'exposition « Tapisserie des Gobelins » ont également pleinement joué leur rôle de mise...
L'enseignement du français à l'école est quasiment inexistant, sinon dans les lycées français et le pourcentage de brésiliens francophones se situe à un niveau très faible, autour de 0,5 %. La transmission de la langue française se fait principalement dans le réseau des alliances françaises.