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Interventions sur "Éducation" de Cédric Vial


7 interventions trouvées.

...mation pour la refondation de l'école de la République, adoptée sous le quinquennat de François Hollande, qui a permis de nouvelles avancées, avec la création, notamment, des fameux AESH et l'inscription dans le marbre de la notion d'« inclusion scolaire ». L'engagement des décideurs publics en faveur de tout ce qui peut faciliter cette inclusion ne s'est jamais démenti depuis lors. Le code de l'éducation dispose d'ailleurs très clairement qu'il revient à l'État de mettre en œuvre tous les moyens concourant à la scolarisation d'une personne en situation de handicap, qu'il s'agisse d'un enfant, d'un adolescent ou même d'un adulte. Mais, après ces deux grandes avancées, il y a eu un recul. En effet, dans une décision de novembre 2020, le Conseil d'État, à rebours des politiques menées par les diffé...

Je vois que M. Magner veut refaire le match et essayer de gagner sur tapis vert. Mais le match a déjà été joué et n'a pas donné ce résultat-là. Nous avons eu un débat sur l'instruction en famille ici. À l'époque, un compromis avait été trouvé : l'autorisation devait prendre en compte la situation propre de l'enfant. Mais, aujourd'hui, dans un certain nombre de recours, l'éducation nationale parle non plus de « situation propre motivant » l'autorisation d'instruction à domicile, mais de « situation particulière justifiant » l'autorisation d'instruction à domicile, ce qui est tout de même très différent ! Nous avions pourtant changé cela dans la loi : hier, on parlait de « justification » ; aujourd'hui, on parle de « motivation ». On parle de « situation propre », et non pl...

On a en effet besoin de transparence. Et quand le dispositif est nouveau, il faut pouvoir l'évaluer ; cela vaut pour d'autres mesures, comme certains l'ont dit. Nous avons donc besoin de tels chiffres. Mais, monsieur le ministre, je me permets d'insister sur le fait que nous avons aussi besoin de directives. Le ministère de l'éducation nationale doit jouer son rôle à l'échelle nationale, en expliquant aux rectorats les règles sur lesquelles ils doivent s'appuyer pour fixer les autorisations. Vous avez mentionné, à raison, les différences qui peuvent exister entre les rectorats. Ainsi, celui de Toulouse prononce 90 % des refus d'autorisation au titre du motif 4. Certes, à l'échelle nationale, 90 % des demandes sont acceptées, c...

L'amendement Paccaud, devenu article 7 bis, n'a pas besoin que je vole à son secours. Je souhaite toutefois rappeler quelques points sur la bivalence. Ce débat n'est pas nouveau, puisqu'il date de 2005 : la bivalence avait été instaurée par Gilles de Robien, alors ministre de l'éducation, puis suspendue par un gouvernement de droite, lorsque Nicolas Sarkozy était président de la République. Il s'agissait tout simplement non pas de contraindre, mais de permettre à un enseignant, sur la base du volontariat, de passer une mention complémentaire, qui s'ajoute à sa discipline principale. C'est un choix qui lui appartient, pour des raisons intellectuelles ou pédagogiques, comme l'a di...

...r est donc directement menacé et l'État a du mal à proposer une réponse lisible et adaptée, alors même que le Gouvernement veut en faire une priorité. Je note que l'appellation du programme « Jeunesse et vie associative » est trompeuse, puisque celui-ci regroupe essentiellement trois dispositifs dont le service civique et le SNU qui à eux seuls absorbent plus de 80 % des crédits. Les budgets de l'éducation nationale consacrés à cette thématique sont très supérieurs, tout comme ceux dédiés à la politique de la ville. Pour résumer, le programme 163 est à la politique jeunesse ce que « le mouton est au troupeau ». Notre premier réflexe est pourtant de donner un avis favorable à ces crédits, assorti de réserves et de points d'attention qui pourraient faire évoluer notre position. Des points positifs d...

Le ministère de l'éducation nationale est, même en temps calmes, une des charges les plus importantes et les plus difficiles de notre République. Or, les temps sont loin d'être calmes en ce moment. Je voudrais vous adresser un compliment, monsieur le ministre, et vous poser une question. Dans cette période de crise, vous avez souvent eu des mots forts et justes. J'aimerais témoigner d'une méthode, pour avoir eu à représente...

...curité et celle de leur famille ? Il est facile de publier des caricatures sur les réseaux sociaux en se disant solidaire. Il est plus difficile d'être dans une salle de classe, devant des enfants dont on sait ou présume que les parents sont radicalisés... Les enseignants, et plus largement tous les agents publics, doivent pouvoir faire leur travail sereinement. Enfin, monsieur le ministre de l'éducation nationale, pourriez-vous faire un point sur le contrôle des établissements hors contrat ?