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...e des premiers âges de la vie trouvent place en son sein. La structure familiale ne se résume pas à un schéma simple et linéaire ; il faut tenir compte de sa pluralité, en particulier quand l'un des parents est en situation de handicap. Le soutien de ces familles est un enjeu qui nous engage collectivement. Ce défi nous rassemble aujourd'hui, alors que nous évoquons la situation particulière des étudiants dont l'un des parents est porteur d'un handicap. Le vécu de l'enfant placé dans une telle situation est forcément différent de celui de ses camarades. Il y a des joies et des peines que lui seul peut connaître. Arrivé à l'âge des études supérieures, de nouvelles difficultés peuvent apparaître et s'accumuler, en fonction de la structuration de la famille. On recenserait en France entre 10 000 e...
Madame le président, madame la ministre, mes chers collègues, lors de la crise sanitaire liée au covid-19, nous avons tous été frappés par les images de ces longues files d’étudiants venus chercher un colis alimentaire. Aujourd’hui, les difficultés persistent en raison de l’inflation généralisée et de la hausse du coût de l’alimentation : je veux donc souligner l’impérieuse nécessité de soutenir les étudiants de l’enseignement supérieur. Nombreux sont ceux qui ne peuvent plus s’offrir le même panier quotidien qu’auparavant. L’alimentation est devenue la principale variable...
Tandis que les étudiants de Paces ont obtenu le report de leur concours, les candidats aux formations paramédicales ne sont pas traités de la même façon. Dans la filière orthophonie, le concours est remplacé par une sélection sur dossier. Or, cette admission, très sélective, nécessite en moyenne deux années d'une préparation spécifique souvent dispensée dans des établissements privés coûteux. Envisagez-vous un report du...
Vous avez évoqué la revalorisation des bourses sur critères sociaux. Mais les aides au mérite ont vu leur montant être divisé par deux depuis 2015. Qu'en est-il ? Le programme « passeport pour le master » permet à un étudiant de recevoir d'un mécène 10 000 euros par an pendant cinq ans. Safran a ainsi pu financer le master 2 d'étudiants en sciences à Sorbonne Université. Comptez-vous ouvrir ce mécanisme à d'autres filières avec d'autres mécènes ?
Avec la désertification médicale, cette réforme est attendue, et ne pourra qu'améliorer l'existant. Comment préparer les étudiants à s'engager dans les territoires ruraux ? La formation doit faire émerger des mentalités les y engageant. Il faut aussi développer les stages en zones sous-denses et les expériences à l'étranger, devenues indispensables. Je suis donc favorable au rapport présenté.
...ux accueillir pour plus accueillir. Il s'est emparé du sujet. C'est bien ! Comme le montre l'étude annuelle de Campus France, l'attractivité de notre pays s'affaiblit et la mobilité Erasmus recule. Il faut trouver de nouvelles propositions et certaines des vôtres, madame la ministre, sont d'un grand intérêt. En matière de logement, les cités universitaires ne pourraient-elles pas accueillir les étudiants étrangers, comme cela se pratique en Allemagne ? Les difficultés de logement sont assurément un frein, mais l'on peut aussi mentionner, même si les étudiants étrangers viennent pour apprendre le français, la problématique de l'enseignement en anglais. Accueil, accompagnement, logement : ce sont les principaux points à étudier.
Je félicite nos collègues pour leur excellente communication. Le groupe Les indépendants - République et territoires est plutôt favorable au rapprochement des frais d'inscription déboursés par les étudiants extracommunautaires du coût réel supporté par les établissements et, à travers l'impôt, par les contribuables. Vous l'avez indiqué, les exonérations sont nombreuses. Pour éviter l'effet d'éviction à court terme, il conviendrait d'augmenter le nombre de bourses au mérite, en particulier les dispositifs de soutien aux étudiants issus de la francophonie, et d'exclure de la hausse des frais d'inscri...
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, l’internationalisation de l’enseignement supérieur est un puissant levier d’influence et un vecteur essentiel de promotion de la francophonie à l’échelle mondiale. La France, quatrième pays d’accueil des étudiants étrangers selon l’UNESCO, accuse depuis 2011 un décrochage progressif de son attractivité, et cela malgré un coût de scolarité resté étonnement bas pour les étudiants étrangers. Pour maintenir notre pays au cœur de l’économie-monde du savoir, il nous faut investir dans une stratégie plus offensive d’attractivité à l’égard des étudiants internationaux. Dans le contexte actuel, il est néanmoins ...
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, la loi du 8 mars 2018 relative à l’orientation et à la réussite des étudiants a opéré une refonte salvatrice du système en vigueur. Près d’un an après son adoption, nous voilà de nouveau réunis pour débattre cette fois du bilan et des nouvelles perspectives offertes par la plateforme d’orientation Parcoursup, née des cendres d’APB. Nous le savons, le chemin qui part de la réussite au lycée vers l’enseignement supérieur, puis vers la vie active est parfois semé d’embûches...
Je vous remercie de votre vision réaliste des choses. J'appelle votre attention sur les difficultés des étudiants qui habitent loin des établissements d'enseignement supérieur. C'est souvent le cas en Île-de-France, notamment en grande couronne où les transports publics sont inexistants ou saturés. Je pense naturellement à la Seine-et-Marne, à 80 kilomètres de Paris, où sont implantés deux pôles : Marne-la-Vallée et, à Melun, une antenne de Paris-II Assas. Pour les étudiants, il y a donc peu d'établissemen...
Monsieur le secrétaire d'État, je souhaite vous interroger sur les inscriptions en ÉSPÉ. Les ÉSPÉ attirent-elles davantage les étudiants, en particulier dans les académies déficitaires comme à Créteil, où deux concours ont été organisés l'année dernière ? Sur le TDM, le texte adopté par l'Assemblée nationale a été rejeté par le Sénat, puisqu'il créait une exception au droit d'auteur qui contrevenait à la directive européenne. La solution retenue par le Sénat, si elle ne libère pas complètement le TDM, permet toutefois la fouille...
Au-delà des motifs de satisfaction, que sont la hausse de la démographie et ce que vous avez appelé la « démocratisation exigeante », combien d'étudiants n'ont pas été inscrits et combien l'ont été par défaut ? Tient-on compte du décalage entre la formation et les débouchés ? Qu'en est-il des territoires délaissés où il n'est pas possible de suivre des études supérieures ? Ceux-ci sont nombreux en France, voire même en Ile-de-France ! Ainsi, en Seine-et-Marne dont je suis l'élue, et tout particulièrement dans l'Est de mon département, les transpo...
...t une bonne chose, mais encore faut-il que ces diplômes correspondent à des offres d'emploi. 80 % des élèves obtiennent le baccalauréat mais le niveau n'en est pas pour autant satisfaisant. L'accès à l'université exige un travail en amont au niveau du primaire et du secondaire. Un travail important reste à accomplir avec une vision globale. Élever le niveau en langues étrangères et autoriser les étudiants à poursuivre leurs études dans d'autres pays, notamment en Europe, pour acquérir d'autres compétences et pouvoir les adapter ensuite en France, permet de mieux former nos étudiants et peut, par réciprocité, favoriser l'attractivité de notre université pour les étudiants étrangers.
La loi LRU de 2007 marque un progrès incontestable et un effort, en termes de moyens, sans précédent. On peut présenter les choses différemment, mais elle a libéré les énergies, stimulé les initiatives. Il faut du temps pour qu'elle produise ses résultats : une réforme porte ses fruits à long terme. Vous avez repris son objectif de réussite des étudiants dès la première année. Des moyens avaient été consacrés au plan « Réussir en licence ». A-t-il été évalué ? Les PRES, qui regroupent 56 universités, afin de leur procurer davantage de visibilité, mériteraient d'être consolidés.
Enfin, certains établissements peuvent connaître des difficultés momentanées, ce qui n’est pas anormal dans la période d’ajustement. Sur 173 établissements, seuls 7 sont concernés. Je vous serais reconnaissante de bien vouloir faire le point sur ce sujet, monsieur le ministre. Je souhaiterais également parler des conditions de vie étudiante.
Le Gouvernement a annoncé que l’amélioration des conditions de vie et d’études était une priorité pour 2012. Je ne peux que me réjouir d’une telle détermination, car nous savons que ces conditions essentielles participent fortement à la réussite des étudiants. Ainsi, les crédits consacrés à la vie étudiante augmenteront de 39 millions d’euros en 2012. Depuis 2007, les réformes des bourses ont permis d’accroître significativement le nombre de jeunes bénéficiaires. De trop nombreux étudiants, notamment les plus modestes des classes moyennes, étaient laissés en dehors du dispositif de bourse. Depuis quatre ans, le Gouvernement a augmenté significativem...
Au-delà des progrès déjà réalisés, je souhaiterais cependant que soient encore davantage prises en compte les questions de qualité de vie et de santé des étudiants. Je pense notamment à l’accès aux soins spécialisés – l’optique, les soins dentaires ainsi que l’accès aux mutuelles –, qui entraînent des enjeux financiers non négligeables pour les jeunes. Enfin, n’oublions pas la finalité de l’enseignement supérieur. Il s’agit de développer les compétences et les qualités de nos jeunes pour les préparer aux exigences de la vie professionnelle et leur ouvrir ...
… en développant les partenariats, les intervenants, les rencontres, et que l’enseignement supérieur accompagne le passage en entreprise. Tous, étudiants comme professionnels, gagneront à une meilleure connaissance mutuelle, qui sera gage de confiance réciproque. Monsieur le ministre, le budget que vous nous présentez est, cette année encore, fort encourageant pour l’enseignement supérieur. Le groupe UMP le votera avec conviction.
a évoqué les difficultés rencontrées par certains étudiants pour s'inscrire en « master 2 » ou pour passer d'une université privée à une université publique.
La nécessité d'un resserrement du conseil d'administration des universités est comprise et admise par la majorité des membres de la communauté universitaire. Toutefois, cette modification ne doit pas se faire au détriment de la représentation étudiante, de son équilibre et de sa diversité. L'actuelle version du texte ne permet pas de garantir une représentation étudiante égale à celle qui existe aujourd'hui au sein des établissements. Il apparaît donc nécessaire de garantir que la représentation des étudiants soit au moins égale à 20 % des membres du conseil. C'est pourquoi il est souhaitable que la représentation étudiante passe de la fourche...