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...re, mes chers collègues, cher Joël Labbé, nous vous proposons aujourd'hui, au cours de cet espace réservé au groupe Écologiste – Solidarité et Territoires, de contribuer à une avancée concrète, qui permettra à la fois de répondre aux urgences quotidiennes des populations les plus précaires et d'assurer la transition écologique. Ce texte a pour objet, via les autorités organisatrices de la mobilité (AOM), de réemployer les véhicules les moins polluants destinés à être détruits dans le cadre de la prime à la conversion, et ce au bénéfice des populations les plus vulnérables. Il vise à répondre à un besoin fort, bien identifié dans les territoires. Les réseaux associatifs de la mobilité solidaire, maillon clé de ce dispositif, ont en effet souligné, durant les auditions menées par la commiss...
La deuxième solution, c’est de trouver une autre source de financement. Mes chers collègues, elle est toute trouvée : c’est le versement mobilité. Je ne comprends pas que l’on tergiverse sur une augmentation d’à peine 0, 25 point de ce versement ! On sait pourtant que la compétitivité de nos entreprises dépend, entre autres choses, de la qualité des transports en commun ; c’est un service qu’on leur rend. Dans la région de Rennes, d’où je suis originaire, il fut un temps où l’usine Citroën disposait d’un service de bus, qui allaient cher...
Je trouve ce débat sur le malus poids très intéressant. On s'aperçoit aujourd'hui qu'il s'agit d'un facteur fondamental dans la transition des mobilités – ce n'était pas encore le cas voilà quelques années. Le facteur poids pèse sur l'énergie grise – celle qu'il faut pour construire la voiture. On ne parle pas assez souvent du bilan matière. Aujourd'hui, on doit faire des économies de ressources. Or plus le véhicule est lourd, plus il faut aller chercher de ressources minières. Les voitures lourdes posent de nombreux problèmes. On le voit bie...
...ratégie, nous avons une chance importante de faire de l’hydrogène un vecteur de la transition énergétique. Cependant, soyons vigilants et précis afin d’éviter les écueils de maintes politiques présentées comme étant très vertes. Aujourd’hui, plus de 95 % de l’hydrogène produit est un hydrogène gris, c’est-à-dire produit à partir d’énergies fossiles. L’intérêt écologique de cet hydrogène pour les mobilités est donc nul, pour ne pas dire négatif. Il ne faut donc pas développer la consommation d’hydrogène sans nous être au préalable assurés qu’il pourra être produit à partir d’énergies renouvelables. La technique de production par électrolyse est une technologie tout à fait intéressante, dès lors qu’on utilise des énergies renouvelables. Qu’en est-il du bilan écologique du process dans son e...