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Notre groupe votera ce sous-amendement. J'ajouterai une remarque plus générale : on parle de quatre ans pour apprendre le français, mais, en immersion, c'est bien plus facile. Lorsque vous séjournez à l'étranger ou lorsque vous envoyez des enfants vivre à l'étranger, l'apprentissage de la langue est beaucoup plus rapide. Les étrangers en situation régulière, qui sont chez nous, parlent le français tous les jours. Ce qu'il faut, ce sont des moyens supplémentaires pour corriger leur langue. Quatre années d'apprentissage ne me semblent donc pas forcément nécessaires pour des personnes qui sont en immersio...
...main dans le golfe de Guinée. Il est à craindre que les flux migratoires vers l'Europe continuent de s'accroître. Bien encadrée, l'immigration peut être une chance pour nous tous lorsqu'elle aboutit à l'intégration. En revanche, il est malhonnête de prétendre qu'une immigration insuffisamment maîtrisée n'est pas source de difficultés. Notre Nation fait face à un déficit de cohésion. L'accueil d'étrangers désireux de nous rejoindre ne peut pas se faire au prix de l'affaiblissement de nos valeurs. Nous devons absolument reprendre le contrôle. Le projet de loi que nous examinons y contribue. Il aggrave, en premier lieu, les sanctions contre les passeurs, contre tous ceux qui facilitent l'immigration illégale sur notre territoire. Les sanctions prévues sont lourdes et dissuasives. Elles devront êtr...
Rien n'empêche d'intégrer le mariage ou les mineurs étrangers isolés ?
...nt travailler et vivre en France, et c’est risquer de bafouer les droits les plus fondamentaux de la personne humaine. Cet équilibre n’est pas simple à trouver. Il nécessite une approche mesurée. D’un côté, il faut rendre les mesures d’éloignement plus effectives et prendre en compte la dangerosité des candidats à l’asile. De l’autre, il faut accélérer les procédures et moderniser le droit des étrangers. Sur ce dernier point, nous croyons que le droit au travail est un vecteur particulièrement efficace d’intégration et nous vous proposerons des amendements pour en faire une réalité concrète. Enfin, nous croyons que l’enjeu des migrations dépasse ces mesures techniques. L’avenir en la matière est certes européen, notre collègue Colette Mélot l’a rappelé, mais il se joue aussi dans les pays sour...