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Interventions sur "l’enseignement" de Didier Guillaume


15 interventions trouvées.

...us remercier de votre initiative et à remercier votre groupe, le groupe CRCE, d’avoir suscité un débat qui me tient à cœur. Je veux saluer la hauteur de vue dont vous avez fait preuve dans votre excellente intervention et saluer l’ensemble des sénateurs et des sénatrices qui se sont exprimés, parce qu’ils ont contribué à faire avancer et à enrichir la discussion en s’interrogeant sur l’avenir de l’enseignement agricole. Comme vous l’avez toutes et tous souligné, mesdames, messieurs les sénateurs, l’avenir de l’enseignement agricole, c’est tout simplement l’avenir de l’agriculture. L’enseignement agricole est une chance pour tous les jeunes, un atout pour le monde rural et un moteur de la transition agroécologique. Permettez-moi d’abord de rappeler que cet enseignement, dans l’Hexagone comme dans les ...

Cela permettrait de compléter la panoplie et de regrouper l’ensemble des acteurs de l’agriculture, de la pêche et de la mer ! L’enseignement agricole est un tout très riche de sa diversité. Établissements publics, établissements privés du Conseil national de l’enseignement agricole privé – le CNEAP –, de l’Union nationale rurale d’éducation et de promotion – l’UNREP – et MFR sont évidemment complémentaires. Je me suis d’ailleurs rendu cette année dans le deuxième plus grand établissement agricole de France à Yvetot, chez vous, madame ...

J’ai entendu les propositions et préoccupations des uns et des autres. Je vais essayer d’y répondre, dans le temps qui m’est imparti. Pour parler de l’avenir, partageons d’abord des constats factuels et transpartisans. Vos interventions étaient d’ailleurs quasiment toutes transpartisanes, et c’est tant mieux. Premier constat, grâce à l’enseignement agricole, nous disposons d’un maillage territorial au service des jeunes et de l’emploi dont vous mesurez bien, en tant que sénateurs, l’importance. L’avenir, c’est de préserver ce formidable et indispensable maillage territorial. Celui-ci nous permet de répondre aux attentes des employeurs, qui, dans tous les secteurs, recherchent des compétences par dizaines de milliers, et offrent des emploi...

Je voudrais saluer M. le rapporteur pour avis Antoine Karam pour son évocation de l’enseignement agricole, qui est toujours un peu le parent pauvre de ce grand budget de l’enseignement scolaire. Il a été question d’un cheval de course… Mais l'enseignement agricole, mes chers collègues, c'est plus qu'un cheval de course ; c’est une Formule 1 ! On ne dira jamais assez combien la réussite dans ce secteur est immense. On ne dira jamais assez combien de jeunes, parfois issus de milieux défavori...

...ui peut être positif. Sur cet amendement, la commission s’en remet à la sagesse du Sénat. Nous verrons quel sera l’avis du Gouvernement… La commission sollicite le retrait de l’amendement n° 714, satisfait par l’amendement n° 803. L’amendement n° 95 rectifié ter tend à préciser que l’élaboration de stratégies communes par l’IAVFF s’effectue dans le respect de la visibilité respective de l’enseignement agronomique, de l’enseignement forestier et de l’enseignement vétérinaire. Il ne semble pas utile à la commission, ces stratégies communes n’ayant évidemment pas pour objet de se substituer aux enseignements agronomiques, forestiers et vétérinaires. C’est pourquoi celle-ci émet un avis défavorable. La commission est favorable à l’amendement n° 715 rectifié bis, qui vise à apporter d’utile...

Madame Férat, je suis au regret de vous donner la même explication que tout à l'heure, qui ne vous satisfera pas, mais nous entendrons ensuite le ministre. Le projet stratégique de l’enseignement agricole porte uniquement sur le secondaire et n’a donc pas vocation à couvrir l’enseignement supérieur. Aussi, l’avis que vous envisagez ne paraît pas s'imposer. Par conséquent, j’émets un avis défavorable.

J’assume ce que j’ai dit à propos de la loi ALUR, je pense que M. le ministre assumera ses propos. Mais là, nous parlons bien de l’agriculture et de l’enseignement supérieur, si je ne m’abuse : nous parlons du lien entre l’enseignement supérieur dans l’agriculture et la loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche. Il s’agit bien de deux lois qui traitent du même sujet, et non de deux lois différentes sur des sujets différents mais sur lesquels on se retrouverait à une intersection mineure. Je suis donc au regret de terminer la séquence d’avis...

Ces deux amendements me mettent dans l’embarras, car je vais devoir leur opposer un avis défavorable, mais je ferai une proposition à leurs auteurs. L’avis de la commission est défavorable parce que la lutte contre le gaspillage alimentaire ne concerne pas uniquement l’enseignement agricole : il s’agit d’un problème général d’éducation qu’il faut envisager à l’échelle de l’ensemble de la société. J’ajoute que l’ajout proposé s’insère mal à l’endroit choisi par les auteurs de ces amendements. Je leur suggère donc de les retirer pour en déposer de nouveaux sur le texte que nous examinerons en deuxième lecture, mais à l’article 1er, qui définit les grandes orientations de la ...

La commission est favorable à tout ce qui contribue à encourager l’innovation. Elle l’a d’ailleurs prouvé lors de l’examen des articles précédents. Toutefois, la création du comité national de l’innovation pédagogique en « rajoute une couche » et va dans le sens de la complexification. Nul besoin de cette instance supplémentaire pour que l’innovation soit présente dans l’enseignement secondaire, dans l’enseignement supérieur et la recherche. Par conséquent, j’émets, au nom de la commission, un avis défavorable.

C’est la preuve que l’enseignement agricole est d’excellence ! Le ministre s’exprimera à cet égard, mais je tiens à indiquer d’emblée que le projet stratégique national pour l’enseignement agricole porte uniquement sur l’enseignement secondaire, et n’a pas vocation à intégrer l’enseignement supérieur. On pourrait certes l’envisager, mais cela mériterait un débat. J’émets donc un avis défavorable.

Il faut non pas opposer économie et écologie, mais bien au contraire les concilier. Pour ce qui concerne l’amendement n° 632, nous l’avons tous dit, notamment Mmes Férat et Primas ainsi que M. le ministre, l’enseignement agricole est un joyau. Il forme de futurs exploitants agricoles, donc de futurs chefs d’entreprise, qui devront gérer un budget. Il faut, selon moi, conserver cette notion économique dans cet enseignement, sans pour autant que cela devienne l’alpha et l’oméga. Apprendre aux jeunes, au cours de leur formation, à respecter les équilibres économiques pourra leur être utile ultérieurement, lorsqu’ils...

Monsieur Bas, j’ai adoré votre augmentation ! Je l’ai dit lors de la discussion générale : dans l’enseignement agricole comme ailleurs, mais particulièrement dans l’enseignement agricole, il ne faut pas opposer les organismes de formation, pas plus qu’il ne faut opposer le public et le privé. Ce serait commettre une erreur. Il faut promouvoir l’ensemble pour qu’il atteigne un niveau d’excellence. J’ai eu l’occasion de l’indiquer, je suis un ardent défenseur et promoteur des maisons familiales rurales.

En revanche, et c’est pour cela que je vous demanderai, au nom de la commission, de retirer cet amendement, monsieur Bas, je ne partage pas votre volonté d’inscrire les maisons familiales rurales dans le présent texte. Dans ce cas, pourquoi ne pas inclure dans ce dernier l’Union nationale rurale d’éducation et de promotion, l’UNREP, ou le Conseil national de l’enseignement agricole privé, le CNEAP, ou encore les CFPPA, dont on parlait tout à l’heure ? Eux aussi jouent aussi un rôle important. Pas loin de chez moi se trouve un CFPPA : heureusement qu’il fait du rattrapage en matière de formation ! Je partage donc votre analyse, mon cher collègue, et suis très heureux que vous nous en ayez fait part. En revanche, n’étant pas sûr que l’on puisse inscrire une telle d...

Madame Férat, mon avis sera identique à celui que j’ai exprimé tout à l’heure sur votre amendement précédent. Vous créez, me semble-t-il, une strate supplémentaire et complexifiez la gouvernance administrative. Il ne faut pas forcément enfermer les acteurs dans des carcans, même si le terme est peut-être un peu fort. Essayons de donner de l’air ! La gouvernance de l’enseignement agricole ne fonctionne pas trop mal aujourd'hui ; n’ajoutons ni strate ni lourdeur, qui entraveraient une gouvernance fluide. La commission est donc défavorable à cet amendement.

... avec dogmatisme, mais avec pragmatisme – je l’avais d’ailleurs indiqué –, parce que les agriculteurs sont pragmatiques. Enfin, les mesures que nous avons adoptées constituent l’affirmation d’une volonté politique, l’agriculture étant aussi une action politique. Il ne faut pas avoir peur d’avancer ! Ainsi, nous avons inscrit l’innovation au sein du titre Ier et nous en avons fait un objectif de l’enseignement supérieur et la recherche. L’innovation est essentielle dans l’agriculture : l’agriculture de demain ne s’en sortira que si elle est innovante. Il n’était pas acquis que nous nous rallions tous à la triple performance économique, sociale et environnementale des groupements d'intérêt économique et environnemental, les GIEE. Nous avons finalement tous accepté qu’une dimension sociale leur soit ajo...